Articles du Vendredi : Sélection du 26 janvier 2018

Janvier 2018 : le plus doux depuis 1900



www.meteofrance.fr/actualites/58383502-janvier-2018-le-plus-doux-depuis-1900

Le changement climatique modifie les crues des rivières en Europe

Sciences et Avenir avec AFP
www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-changement-climatique-modifie-les-crues-des-rivieres-en-europe_115507

Climat: le nombre de morts en Europe pourrait bondir à cause du réchauffement

AFP
https://reporterre.net/Les-deux-dangers-qui-menacent-le-plus-la-planete-sont-le-changement-climatique

Le patrimoine des milliardaires augmente six fois plus vite que la rémunération du travail

Barnabé Binctin
www.bastamag.net/Le-patrimoine-des-milliardaires-augmente-six-fois-plus-vite-que-la-remuneration

Klimaren Aldaketaren (ez kontrako) Zentroa… Zubietako erraustegiaren ondoan



www.argia.eus/blogak/zero-zabor/2018/01/23/klimaren-aldaketaren-ez-kontrako-zentroa-zubietako-erraustegiaren-ondoan/

Munduko aberastasuna zortzi gizonen esku dago eta 3.600 milioi pertsonek adina diru dute

Miren Osa Galdona @Mirentx_U
www.argia.eus

Janvier 2018 : le plus doux depuis 1900



www.meteofrance.fr/actualites/58383502-janvier-2018-le-plus-doux-depuis-1900

www.meteofrance.fr/actualites/58383502-janvier-2018-le-plus-doux-depuis-1900

Durant ce mois de janvier, la France a été soumise, dans un flux océanique rapide et persistant, à des conditions particulièrement agitées, qui se sont accompagnées de nombreux passages perturbés très actifs. Plusieurs tempêtes ont balayé le pays depuis le 1e janvier : Carmen, Eleanor, Fionn et David. Ainsi, la pluviométrie est d’ores et déjà très excédentaire* sur la quasi-totalité de l’Hexagone. Elle pourrait atteindre localement des valeurs records. L’enneigement est également exceptionnel sur les Alpes du Nord, avec jusqu’à 2 mètres de neige en Haute-Savoie. Les pluies fréquentes et abondantes survenues sur des sols déjà humides ont eu pour conséquence de nombreuses inondations.

Côté températures, le pays a bénéficié d’une exceptionnelle douceur. À ce jour, les gelées ont été extrêmement rares, y compris dans le Nord-Est. Sur l’ensemble du pays, la température moyenne devrait ainsi dépasser la normale* de près de +3 °C, plaçant ce mois de janvier au 1e rang des plus chauds sur la période 1900-2018, devant janvier 1988, 1936 et 2014 tous ex-aequo (+2.7 °C).
Pour en savoir plus sur les records de température, consultez notre actualité sur le sujet.

Avec une couverture nuageuse très présente, le soleil n’a pas tiré son épingle du jeu. Au 24 janvier, l’ensoleillement mensuel est compris entre 20 et 40 heures sur la quasi-totalité du pays, affichant un déficit** de 30 à 50 %. Le soleil a brillé seulement 14 heures à Rouen (Seine-Maritime), 23 heures à Abbeville (Somme) et 25 heures à Albi (Tarn), soit 60 à 70 % de déficit. Des records de faible ensoleillement mensuel pourraient localement être battus. Seules la pointe bretonne et les régions méditerranéennes ont bénéficié à ce jour d’un ensoleillement plus proche de la normale.

Le changement climatique modifie les crues des rivières en Europe

Sciences et Avenir avec AFP
www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-changement-climatique-modifie-les-crues-des-rivieres-en-europe_11550

 

Le réchauffement climatique altère les crues des fleuves et des rivières à travers l’Europe, menaçant les activités agricoles et les infrastructures sur l’ensemble du continent.

PRÉCOCES. C’est une étude de grande ampleur qui a été publiée jeudi 10 août 2017 dans le magazine Science. Cette étude qui porte sur une cinquantaine d’années, montre que les crues se produisent désormais avec plusieurs semaines d’avance dans l’ouest et le nord-est du Vieux continent. En Suède, en Finlande et dans les pays Baltes, les crues interviennent souvent, un mois plus tôt que dans les années 1960 et 1970. Ceci s’explique par la fonte plus précoce des neiges en raison du réchauffement climatique.

L’équipe menée par Günter Blöschl, directeur de l’Institut d’ingénierie hydraulique et de gestion des ressources en eau de l’Université de Technologie de Vienne, en Autriche, a analysé les données recueillies dans plus de 4.200 stations hydrométriques dans 38 pays européens entre 1960 et 2010. Ils ont aussi comparé les précipitations, l’humidité des sols et les relevés de températures pour détecter les déclencheurs potentiels de ces changements dans les périodes de crues. “Nous n’avons pas examiné l’amplitude des inondations pendant ces cinquante ans mais la période durant laquelle elles se produisent généralement dans l’année (…) et dans quelle mesure cela a changé entre 1960 et 2010“, a précisé le professeur Blöshl lors d’une conférence de presse téléphonique. “Nos résultats mettent en évidence l’existence d’une signature claire du changement climatique dans les observations des crues à l’échelle européenne (…) Mais l’impact diffère selon les parties du continent“, a-t-il conclu.

Les changements les plus importants se sont produits en Europe de l’ouest, le long de la côte atlantique entre le Portugal et l’Angleterre, où la moitié des stations hydrométriques ont enregistré des crues avec au moins quinze jours d’avance. Cela s’expliquerait par une plus grande humidité du sol, alors que dans le nord-est de l’Europe, c’est la fonte des neiges qui se produit désormais au tout début du printemps. “Cette nouvelle étude suggère que la crue des rivières est sensible au climat à une large échelle dans le nord-ouest de l’Europe et procure de nouvelles informations sur ce changement dans la dynamique des inondations“, a pointé Jamie Hannaford, un scientifique du Centre for Ecology and Hydrology en Grande Bretagne, un des principaux co-auteurs de l’étude. “Nous devons continuer à surveiller les périodes des crues et les pics ainsi que leur fréquence“, a-t-il poursuivi.

De tels changements dans la saisonnalité des crues peuvent profondément affecter les rendements agricoles, la sécurité des infrastructures et la production hydroélectrique ainsi que l’alimentation en eau, soulignent Louise Slater et Robert Wilby, respectivement géographe et professeur d’hydroclimatique à l’Université de Loughborough au Royaume-Uni, dans un éditorial dans Science. Les inondations de rivières en crue affectent un nombre plus important de personnes dans le monde que tout autre désastre naturel, avec des pertes annuelles moyennes estimées à 104 milliards de dollars. Les coûts devraient continuer à augmenter à mesure que le changement climatique intensifie le cycle hydrologique et que la population augmente dans les plaines inondables. Le risque de crues dévastatrices pourrait être multiplié par vingt d’ici la fin du 21e siècle, rendant indispensable “une amélioration des données et des estimations du changement saisonnier des inondations“, préviennent ces deux scientifiques.

7

Climat: le nombre de morts en Europe pourrait bondir à cause du réchauffement

AFP
https://reporterre.net/Les-deux-dangers-qui-menacent-le-plus-la-planete-sont-le-changement-climatique

 

Les vagues de chaleur, inondations, tempêtes et autres phénomènes extrêmes pourraient faire 152.000 morts par an en Europe d’ici à la fin du siècle, contre environ 3.000 par an actuellement, essentiellement à cause du réchauffement climatique, alerte une étude samedi.

Environ deux Européens sur trois pourraient être exposés tous les ans à de telles catastrophes d’ici à 2100, contre 5% durant la période 1981-2010, écrivent les chercheurs du Centre commun de recherche de la Commission européenne dans la revue The Lancet Planetary Health. Cela signifie qu’ils pourraient en mourir, être blessés, malades, perdre leur habitation ou subir des effets indirects comme un stress après l’événement.

“Si le réchauffement climatique n’est pas contenu d’urgence et si des mesures d’adaptation appropriées ne sont pas prises, environ 350 millions d’Européens pourraient être exposés tous les ans à des phénomènes climatiques extrêmes dangereux d’ici à la fin du siècle”, soulignent-ils.

Les scientifiques ont étudié les effet des sept catastrophes météorologiques les plus meurtrières: vagues de chaleur, vagues de froid, incendies, sécheresses, inondations fluviales et maritimes et tempêtes dans les 28 pays de l’Union européenne, plus la Suisse, la Norvège et l’Islande.

Ils ont par ailleurs analysé 2.300 catastrophes survenues durant la période 1981-2010 (type de catastrophe, pays, année, nombre de morts) pour estimer la vulnérabilité des populations à chacun de ces phénomènes. Des données qu’ils ont combinées à des projections concernant l’évolution du changement climatique, la croissance et les migrations des populations.

Les vagues de chaleur seront le phénomène le plus meurtrier, provoquant 99% des décès liés aux événements extrêmes, estiment les chercheurs. Le nombre de morts qu’elles entraînent pourrait “augmenter de manière exponentielle”, grimpant de 2.700 à 151.500 par an (+5.400%).

Les morts dues aux inondations sur les côtes augmenteraient elles aussi de manière importante (+3.780%), atteignant 233 morts tous les ans à la fin du siècle contre six seulement en 1981-2010.

Les hausses sont moindres pour les incendies (+138%), les inondations fluviales (+54%), les tempêtes (+20%).

Du fait du réchauffement, le nombre de morts à cause des vagues de froid va baisser fortement, sans pour autant compenser ces hausses, soulignent les chercheurs.

L’augmentation du nombre de morts est due pour 90% au réchauffement climatique et 10% seulement à l’augmentation de la population, à l’urbanisation et aux migrations dans des zones exposées aux risques, estiment-ils.

L’Europe du Sud sera probablement plus touchée que celle du Nord, avec un nombre de morts grimpant à 700 par million de personnes tous les ans à la fin du siècle, contre 11 au début.

Les chercheurs ont pris en compte des émissions de gaz à effet de serre plaçant la planète sur la trajectoire d’une hausse de la température mondiale de 3°C d’ici à 2100 par rapport à 1990.

La communauté internationale s’est engagée en 2015, dans l’accord de Paris, à limiter le réchauffement à 2°C par rapport à son niveau de la période pré-industrielle.

L’étude n’envisage pas non plus d’amélioration des politiques menées pour réduire l’impact de ces phénomènes. De ce fait, les résultats “pourraient être surestimés”, soulignent Jae Young Lee et Ho Kim, de l’Université nationale de Séoul, dans un commentaire de l’étude.

Selon une étude parue mercredi dans la revue Science Advances, si rien n’est fait pour réduire les gaz à effet de serre, la chaleur humide extrême provoquée par le réchauffement risque de rendre une partie de l’Asie du Sud – où vit un cinquième de l’humanité – inhabitable d’ici la fin du siècle.

Le patrimoine des milliardaires augmente six fois plus vite que la rémunération du travail

Barnabé Binctin
www.bastamag.net/Le-patrimoine-des-milliardaires-augmente-six-fois-plus-vite-que-la-remuneration

 

 

Baromètre annuel de l’évolution des inégalités de richesse dans le monde depuis 2014, le rapport Oxfam a été publié ce lundi 22 janvier, à la veille du Forum de Davos, célèbre cénacle des principales puissances économiques mondiales. Le titre donné à ce rapport de 96 pages [1] par l’ONG britannique se veut explicite : « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent ». Un euphémisme tant les résultats de l’étude démontrent en réalité le phénomène inverse. « 82% des richesses créées l’an dernier ont bénéficié aux 1% les plus riches », met ainsi en exergue le rapport. Tandis que la part des revenus du centile d’or – les fameux 1% du haut de la pyramide – a de fait considérablement augmenté, la moitié la plus pauvre de la population mondiale – soit 3,7 milliards de personnes – n’en a pas tiré le moindre profit.

D’autres chiffres, calculés à partir de sources multiples (Crédit Suisse, Forbes, OFCE), donnent à voir l’étendue de la fracture qui se creuse entre les plus riches et le reste de la population : 762 milliards de dollar, c’est l’augmentation de la richesse des milliardaires accumulés sur la seule année 2017. C’est aussi plus de sept fois le montant estimé par an pour sortir de l’extrême-pauvreté la population qui y est plongée – estimée à 800 millions de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour. Les milliardaires, eux, sont exactement 2043 dans le monde, dont 9 sur 10 sont des hommes.

500 personnes pèsent autant que le PIB de l’Inde

Ce « coup d’Etat milliardaire », du nom d’un récent ouvrage de Jean-Jacques Gury, membre d’Attac, consacre ainsi le retour en force du patrimoine – et de sa transmission – comme facteur d’accroissement des richesses, confirmant notamment les thèses défendues en la matière par Thomas Piketty qui s’était attaché à démontrer dans Le Capital au XXIe siècle comment une élite captait une part grandissante des richesses nationales. « Environ un tiers de la fortune des milliardaires provient d’héritages. Au cours des 20 prochaines années, 500 personnes parmi les plus riches au monde transmettront plus de 2400 milliards de dollars à leurs héritiers, soit plus que le PIB de l’Inde, un pays qui compte 1,3 milliards d’habitants », annonce ainsi le rapport.

Celui-ci compare également la vitesse de progression entre les revenus du patrimoine et ceux du travail. Le constat est sans appel : le patrimoine des milliardaires a augmenté en moyenne de 13 % par an depuis 2010, soit six fois plus vite que la rémunération du travail, qui n’a progressé que de 2 % par an en moyenne. La « valeur travail » n’en aurait-elle aucune ? Cette tendance se vérifie en France, où l’héritage représente environ 55% de la fortune totale des Français, contre 35% dans les années 70. Autrement dit, les revenus du travail, eux, ne cessent de diminuer en valeur relative.

La France ne fait pas exception à la crise des inégalités. La photographie de la situation française coïncide avec les grandes évolutions mondiales : en 2017, les 10% de français les plus riches détenaient ainsi plus de la moitié des richesses, tandis que les 50% les plus pauvres s’en partageaient à peine 5%. Un déséquilibre accentué au sommet de la pyramide : les 1% les plus riches possèdent ainsi 22% des richesses – une proportion qui a augmenté de 5% en près de 10 ans. Cet enrichissement très sélectif est alimenté, selon Oxfam, par la capacité des plus riches à accaparer les fruits de la croissance : ce même 1% des plus riches a ainsi récolté 28% des richesses produites en France en 2017. Une position également renforcée par leur poids au sein d’un autre cercle de pouvoir, certes en délicatesse avec la croissance, mais toujours aussi influent : la presse (Voir à ce sujet l’enquête qu’y a consacré Basta l’année dernière).

Les fortunes françaises grossissent quatre fois plus vite que le PIB

Parmi les 32 milliardaires possédant autant que 40% des français les plus pauvres en 2017, il faut compter quelques propriétaires de grands médias : Bernard Arnault (1ère fortune de France et patron des Échos et du Parisien), Serge Dassault (5ème fortune, Le Figaro), François Pinault (7ème fortune, Le Point), Patrick Drahi (8ème fortune, Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Xavier Niel (10ème fortune, co-propriétaire du groupe Le Monde, dont L’Obs, Télérama, La Vie…), Vincent Bolloré (12ème fortune, Canal +), ou encore la famille Bouygues (30ème fortune, propriétaire du groupe TF1) [2]. Selon le magazine Challenges, auteur du classement des 500 fortunes de France chaque année depuis 1996, ces mêmes fortunes « ont crû quatre fois plus vite que le PIB » depuis cette date. A elles seules, les 500 fortunes représentent 25% du PIB aujourd’hui (contre 6% en 1996). Une croissance qui atteste de la prospérité des ultra-riches : en deux décennies, le nombre de milliardaires est passé de 11 à 92, tandis que la valeur totale de ces 500 fortunes a été multipliée par 7, de 80 à 570 milliards d’euros.

Ce n’est pas le premier budget du quinquennat Macron, entérinant notamment la suppression de l’ISF, qui risque de changer la donne : « En ce qui concerne l’impact redistributif des mesures nouvelles pour les ménages, celles-ci devraient être en 2018 largement au bénéfice des 2 % de ménages du haut de la distribution qui sont ceux qui détiennent le capital mobilier le plus important », analyse trois économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) dans une note de décryptage du Budget 2018 publiée la semaine dernière. C’est bien connu, on ne change pas une équipe qui gagne.

Klimaren Aldaketaren (ez kontrako) Zentroa… Zubietako erraustegiaren ondoan



www.argia.eus/blogak/zero-zabor/2018/01/23/klimaren-aldaketaren-ez-kontrako-zentroa-zubietako-erraustegiaren-ondoan/

 

 

Espainiako erraustegien patronalak bere burua bataiatu baldin badu Fundación Economía Circular, nor harrituko da Gipuzkoan erraustegia eraikitzen ari den Foru Aldundiak bere ondo-ondoan kokatu nahi duelako Klimaren Aldaketaren Zentroa?

Jose Ignacio Asensio Ingurumen diputatuak astelehenean, 22, aurkeztu du asmoa, Donostiako alkateorde Ernesto Gasco zeukala aldamenean: ‘Gipuzkoa Klima 2050’ klima aldaketari buruzko programaren barruan, Zubietako Eskuzaintzetan eraikiko dute Klima Aldaketaren Zentroa urte honen amaierarako, 3.384 m2-tan behatoki bat, ekonomia zirkularra sustatzeko alor bat, eta Gipuzkoaren trantsizio energetikorako eta energia berriztagarrien garapenerako departamentu bat.

Asensiok azaldu duenez, “Gipuzkoako Klima Aldaketaren Zentroak hiru ardatz nagusi izango diru: berotze globalak gure lurraldean duen eragina neurtzeko eta aztertzeko behatoki bat sortzea, ekonomia berdea sustatzeko Europako funtsen bidez ekonomia zirkularra sustatzea eta ‘GK Recycling’ birziklatze klusterra indartzen jarraitzea, eta energia berriztagarriak sustatuz energia trantsizioa ahalbidetzea”.

Beraz, 300 metroko tartean egongo dira urtean 200.000 tona erreko dituen erraustegia, horri janaria lehortzeko zabor nahasiak egokituko dizkion TMB planta, labeetatik aterako diren milaka tona zepa-eskoriak tratatuko dituen beste bat eta… orain iragarri dutena, alegia, guztien kalteak neurtu eta aztertuko dituena.

Kazetariak kontu tristeokin broma egitea zilegi balu, esango luke izena ondo matizatuta ipini diotela EAJ-PSOEko agintariek, Klima Aldaketaren Zentroa izango baita eta ez Klima Aldaketaren Kontrako Zentroa. Ezin izan bestela: mundu osoan jakin da erraustegiak klimaren aldaketarentzako benetako pozoia direla.

Hori bai, Diario Vascoren eta euskal hedabide publikoen desinformazio paregabeak lagunduta, gauza ziurra da proiektu berriak ere ondo emango duela agintariek klimaren inguruko modaren barruan hain airoski sustatzen duten “GK Green Fashion” horren aldamenean.

Munduko aberastasuna zortzi gizonen esku dago eta 3.600 milioi pertsonek adina diru dute

Miren Osa Galdona @Mirentx_U
www.argia.eus

 

Munduko aberastasunaren inguruko txosten berria aurkeztu du Oxfam gobernuz kanpoko erakundeak. Gero eta desoreka handiagoa dagoela da ondorio nagusia eta zifrek hala erakusten dute: gaur egun 2.043 lagunek dute bilioi bat dolar baino gehiago. Hamarretik bederatzi gizonezkoak dira.

2016ko martxotik 2017ko martxora arteko azterketa gauzatu du Oxfamek eta gogor kritikatu du aberastasuna nola eta zergatik banatzen den hain modu desorekatuan: munduko %1 aberatsenek sortutako aberastasunaren %82 bereganatu zuten. Horrela, bi eguneko pertsona berri bat aberatsa egin zen. Populazio erdia osatzen duten txiroenek aldiz, epe berdinean ez zuten hazkunde ekonomikorik nabaritu.

2010etik urtero, batez beste, %13 aberastu dira. Langileen soldatek nekez egin dute %2 gora duela zortzi urtetik. “Nazioarte zabalean hezkuntzan, osasunean eta politika sozialetan murrizketak etengabekoak diren bitartean, korporazio handien eta aberatsen irabaziak nabarmen igo dira”, azpimarratu du Winnie Byanyima Oxfam Internazionaleko buruak.

Emakumeak dira zatiketa ekonomiko eta sozial honen ondorioz bereizkeria handiena jasaten dutenak, bai lan munduan baita etxeko arloan ere. Emakumeak egiten dira zaintza lanen kargu, familia esparruan batez ere, eta lan horiek ez direnez herrialdeen barne produktu gordinaren barruan sartzen, ez dira diruz ordaintzen. Faktore horrek zuzenean eragiten du emakumeen independentzia ekonomikoan, baliabideak erabat mugatuak baitituzte. Gobernuz kanpoko erakundeak argi azaldu du:  “Aberastasunaren banaketa ez bada orekatzen, 170 urte beharko dira gizonek eta emakumeek lan berdina egitearen truke soldata bera izateko”.  

Bestalde, Oxfamek azaldu duenez, diru gehien dutenen pertsonek euren aberastasuna eguneroko lanaren ondorioz lortu dutenaren ustea orokorra da, baina kasu gehienetan zergak ez ordaintzeko abantailei esker eta ustelkeria kasuak frogatu izan diren industrietan zituzten parte hartzeen bidez eskuratu dituzte hainbeste milioi.

Aberatsen irabaziek erritmo honetan jarraituz gero hazten, 25 urte barru aberatsak bilioi dolarren arabera zenbatuko dira. Hau da, 2.738 urtez egunean milioi bat dolar gastatu beharko dituzten gizabanakoak izango dira munduko pertsonarik dirudunenak mende laurden barru.