Après un 1er cycle de formation à destination des élus en 2022, le comité Hitza Hitz de Bizi propose une 2ème session de formations aux enjeux écologiques à destination des élu·es et agent·es du Pays Basque. Organisé en collaboration avec Bihar – organisme d’éco-formation du Pays Basque – et le centre de formation CEDIS, ce cycle vise à donner des clés d’action pour accélérer la métamorphose écologique du territoire.
Face aux défis écologiques inédits qui se posent à l’humanité, les élu·es ne pourront prendre des décisions à la hauteur des enjeux et les agent·es correctement les mettent en œuvre qu’à la condition de disposer de clés de lecture adéquates. Suite à une enquête pour recueillir les besoins des élu·es et agent·es du territoire en termes de formations aux enjeux écologiques, Bizi présente un nouveau programme de formations interactives, en lien avec les réalités du territoire. Abordant des problématiques rencontrées tant en ville que dans les plus petites communes, il permettra aux participant·es d’acquérir des outils concrets pour agir efficacement.
Un programme de 7 formations qui répond aux besoins du territoire
Bizi propose 7 journées de formations interactives, dans différents lieux du Pays Basque, animées par des personnes expertes, en prise avec les réalités du territoire et qui donnent des outils concrets pour agir efficacement. Ces formations sont ponctuées par l’intervention de témoignages de communes inspirantes, d’agents de l’agglo pour mettre en lumière les coopérations déjà possibles avec les communes voire en explorer de nouvelles, et enfin d’acteurs locaux qui agissent déjà sur chacun des champs en question. Il est possible de ne s’inscrire qu’à une partie de la programmation.
Agir pour des aménagements communaux sobres et résilients
La première formation donnera les leviers d’action afin d’agir pour des aménagements communaux sobres et résilients, alors que la construction est un secteur prioritaire dans la lutte contre le dérèglement climatique et la dépense énergétique. Cette journée abordera les freins, les leviers d’action et les acteurs à mobiliser pour une sobriété foncière, dans la perspective du Zéro Artificialisation Nette, et pour une sobriété énergétique des bâtiments – en réhabilitation ou en construction. Elle aura lieu le vendredi 24 mai à St-Étienne-de-Baïgorry, en présence de Barbara Nicoloso, directrice de Virage Énergie, structure spécialisée dans la prospective énergétique et sociétale ; Michel Oçafrain, maire de Banca ; Clémence Collombier – La fabrique à feuilles (recréateur d’écosystèmes en milieu urbain) ; et Sonia Del Campo, présidente de la SCIC Tequio.
Développer les pratiques de démocratie participative de sa commune
La deuxième formation proposera des outils et méthodes pour mieux impliquer les habitant·es dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets communaux de leur ville, village ou bourg et aboutir à des réalisations qui répondent aux aspirations de la population. Elle aura lieu le vendredi 28 juin à Urrugne, en présence d’Angéline Broust, chargée d’accompagnement de collectivités à l’association Hameaux Légers ; Thierry Lohr, agriculteur et adjoint à Plessé (44) chargé du cadre de vie et de la transition territoriale ; Age Leijenaar, adjoint à la Démocratie participative et Claire Fourteau, chargée des Services Projets innovants à Urrugne.
Réduire les déchets et développer une économie circulaire
La suivante abordera la réduction des déchets et le développement d’une économie circulaire, avec un focus sur le tri à la source des biodéchets, en présence de Francis Chalot, consultant/formateur « Moins c’est Plus », ancien consultant à l’ADEME et ancien élu ; Amaia Lissalde, responsable prévention et économie circulaire à Bil Ta Garbi ; Patricia Bonneau, Carrioles Vertes, membre du Collectif des Biodéchets du Pays Basque ; Bernard Dumaz, Recyclerie de mobilier professionnel AIMA.Elle aura lieu le vendredi 20 septembre à Ustaritz.
De la fourchette à la fourche : la cantine, levier d’une politique alimentaire soutenable
Aller de la fourchette à la fourche et mobiliser la cantine, comme levier d’une politique alimentaire soutenable ; le vendredi 6 septembre en présence de Séverine Quencez, accompagnatrice alimentation santé de la SCIC Nourrir l’avenir ; Camille Mortreux, CBE Seignanx , Perrine Tavernier, Val de Drôme en BioVallée, et Stéphanie HIRIARTE, chargée de mission Alimentation durable à la CAPB .
Trois autres formations sont ouvertes à préinscription pour avoir des clés d’action pour :
Agir pour une commune 100% énergies renouvelables
Agir pour une commune 100% énergies renouvelables, le vendredi 11 octobre en présence d’Auréline Doreau, Responsable de projets – Énergie et Territoires au CLER (Réseau pour la transition énergétique).
Planifier les actions du Plan Climat sur la commune
Planifier les actions du Plan Climat sur la commune, le vendredi 15 novembre en présence de Rebecca Wangler, cheffe de projet Planification Territoriale à Virage énergie.
Impulser une dynamique de mobilité alternative communale
Impulser une dynamique de mobilité alternative communale, le vendredi 13 décembre en présence Julien Langé , consultant Urbanisme et Mobilités actives à BL évolution.
Les dispositifs d’inscription pour élu·es et agent·es
Dans le cadre de leur mandat municipal ou communautaire, les élu·es locaux disposent d’un droit à la formation adaptée à leur fonction, prise en charge par leur collectivité avec un budget dédié obligatoire.
Le nombre de jours de formation n’est pas limité. Tout titulaire d’un mandat local ayant la qualité de salarié, de fonctionnaire ou contractuel, peut en outre bénéficier, auprès de son employeur, d’un congé formation de 18 jours pour la durée du mandat. Une demande écrite doit être présentée, auprès de l’employeur ou de l’autorité hiérarchique, 30 jours au moins avant le début de la formation. Le refus doit être motivé. A défaut de réponse expresse dans les 15 jours précédant la formation, le congé est considéré comme accordé. En cas de refus, si l’élu·e renouvelle sa demande 4 mois après la première notification, l’employeur est obligé de lui répondre favorablement. Les pertes de revenus subies par l’élu·e du fait de l’exercice de son droit à la formation sont compensées par la collectivité ou l’EPCI, dans la limite de dix-huit jours par élu·e, pour la durée du mandat, et d’une fois et demie la valeur horaire du salaire minimum de croissance par heure. L’élu·e doit adresser à sa collectivité ou à son établissement les justificatifs nécessaires.
En plus du budget communal obligatoire dédié à la formation et du budget communautaire de la CAPB pour les conseillers communautaires, chaque élu·e dispose d’un Droit individuel à la formation des élus locaux (DIF- élu). Pour l’exercer, il faut avoir ouvert son compte élu en ligne : voici un guide pour une ouverture pas à pas. Nous pouvons fournir un accompagnement si besoin.
Concernant les agent-es et technicien-nes, ce cycle de formations entre dans le champ d’application des dispositions relatives à la formation professionnelle continue, prise en charge également par leur collectivité car considérée comme une action d’adaptation et de développement des compétences des salariés. Plus d’informations
L’aspect financier ne doit pas constituer une barrière pour la formation des acteur·rices du territoire. Contacter Anne Brégeon ( 06 45 11 50 16 / bregeon@cedis-formation.org ) ou Cassandra Ferreira ( 06 62 22 92 72 / pedagogie@institut-bihar.org ) pour tout complément d’information sur les aspects administratifs et financiers.
Pour plus de renseignements sur le contenu, contacter Anthony Lubrano au 06 67 51 67 87 / hitzahitz@bizimugi.eu.