Bizi! est engagé depuis ses débuts contre la LGV GPSO (Bordeaux – Irun ; Bordeaux Toulouse) : ni écologique, ni social, ni démocratique, ce projet nous fait foncer à toute vitesse… dans le mur.
Le tronçon Dax – Irun n’a jamais été validé, suite à des années de forte mobilisation au Pays Basque. Mais les élus reviennent à la charge pour imposer la LGV.
Il est temps de se relancer de manière volontariste !
Réunion du groupe LGV de Bizi mercredi 21 mai de 19h00 à 21h00 au 20 rue des Cordeliers, Bayonne.
La réunion sera ouverte à toutes les bonnes volontés qui voudraient s’impliquer avec Bizi! pour mettre en échec le projet de LGV.
7 raisons de s’opposer à la LGV :
Du point de vue écologique : Ce projet va détruire des milliers d’hectares de terres (agricoles, forêts et zones humides), fragmenter des écosystèmes et fragiliser encore plus la biodiversité (dont plusieurs sites Natura 2000) ;
Du point de vue du climat : Le chantier de ce projet aura émis, avant que le premier train ne roule, plusieurs millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère et nous aura privé de milliers d’hectares de forêt reconnus comme puits de carbone. Dans le même temps, le report modal tant attendu ne fait l’objet d’aucune étude ou quantification précise pour le justifier ;
Du point de vue démocratique : Ce projet piétine les enquêtes publiques qui lui sont défavorables à plus de 90%, ainsi que de multiples rapports soulignant sa non-pertinence voire son incohérence. Il est passé en force sous Déclaration d’Utilité Publique malgré les nombreux recours au tribunal administratif ;
Du point de vue économique et financier : Ce projet coûte 14 milliards d’euros (en attente de ré-actualisation) et repose sur un financement conjoint de l’État (40%), des collectivités qui prélèvent une taxe supplémentaire auprès des habitants et habitantes (40%), et de l’UE (20%) qui n’a pourtant jamais confirmé prendre sa part ;
Du point de vue énergétique : Ce projet suppose la construction de nouvelles infrastructures énergétiques pour alimenter la course au « toujours plus vite ». Le GIEC nous recommande pourtant de stopper rapidement : rouler plus vite implique de consommer plus ;
Du point de vue social : Ce projet favorise les cadres et métropolitains, et celles et ceux parmi eux qui ont les moyens de s’acheter un billet de TGV, par rapport aux populations des plus petites communes, toujours plus dépendantes de la voiture et de ses coûts ;
Du point de vue sociétal : Ce projet entretient une société basée sur le développement et la croissance économique, quand bien même les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres et que les crises éco-systémiques se multiplient.
Sources et informations auprès des organismes ci-dessous :
- CADE : https://www.cade-environnement.org/
- STOP LGV : https://www.stoplgv2030.fr/
- LGV NON MERCI : https://www.lgvnonmerci.fr/
