Après la tentative d’arrestation de Jean-Laurent Bonnafé, son compte Twitter suspendu !

Mise à jour du 9 mars : suivez le nouveau compte @JLBonnafee2 sur Twitter!

Alors que le faux Jean-Laurent Bonnafé, patron de BNP Paribas, a été mis sur le banc des accusés samedi à Biarritz et a échappé de justesse à une arrestation par la police, voici que son compte Twitter est suspendu !

Il aura fallu à peine une journée pour que le compte Twitter du faux Jean-Laurent Bonnafé, @JLBonnafée, soit suspendu. Faut-il en déduire que BNP Paribas a fait un signalement à Twitter pour empêcher que des actions de communication parodique soient menées sur ses activités ?

 

Il est vrai que les accusations des Faucheurs de chaises envers BNP Paribas ont de quoi déranger la première banque française ! Non seulement BNP Paribas favorise l’évasion fiscale avec ses 200 filiales dans les paradis fiscaux, mais elle soutient également des projets destructeurs de l’environnement qui aggravent le dérèglement climatique et qui portent atteinte aux droits humains. Alors qu’elle s’est engagée à tout faire pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique, BNP Paribas continue pourtant de financer des entreprises qui construisent des projets de centrales et de mines de charbon, soutient le très controversé projet de pipeline qui menace la réserve Sioux de Standing Rock dans le Dakota, ou encore le projet de terminal d’exportation de gaz de schiste “Texas LNG” dans la vallée du Rio Grande aux Etats Unis, récemment épinglé dans un nouveau rapport.

L’action de Bizi du samedi 4 mars a été menée après que plus de 200 directeurs d’agences BNP, dont celle de Biarritz centre, ont été prévenus par courrier, lundi 27 février, de la reprise des actions des Faucheurs de chaises. Dès le lendemain, mardi 28 février, BNP Paribas réagissait en annonçant publiquement son intention de ne pas se porter partie civile au procès de Florent Compain, président des Amis de la Terre France et second Faucheur de chaises poursuivi en justice, pourtant poursuivi suite à une plainte de la BNP elle-même ! Cette absence de constitution de partie civile de BNP Paribas n’a pas d’effet sur les poursuites engagées et n’annule pas la convocation en justice de Florent Compain, qui doit toujours comparaître au tribunal de Bar-le-Duc le 11 avril pour “vol en réunion”, pour avoir participé à une réquisition citoyenne de chaises en novembre 2015.

 

Les Faucheurs de chaises entament une nouvelle phase de mobilisation dans la perspective de ce procès. De nouvelles actions non-violentes sont à prévoir au cours du mois de mars et jusqu’au 11 avril, où une mobilisation aura lieu à la fois à Bar-le-Duc et à Paris devant le siège de BNP Paribas, au 16 boulevard des Italiens.

 

Revoir l’action de Bizi du samedi 4 mars en vidéo :

 

Le mouvement des Faucheurs de chaises, se mobilisant contre l’évasion fiscale et pour la transition écologique, a été impulsé notamment par les Amis de la Terre, ANV-COP21, ATTAC, Bizi, et Solidaires Finances Publiques, ainsi que diverses personnalités comme Claude Alphandery, Alain Caillé, Susan George, Edgar Morin ou Patrick Viveret.