7 – Pour en savoir plus sur la finance irresponsable…

Pour en savoir plus sur la finance irresponsable…

Eric Laurent : Éric Laurent géopolitologue, écrivain, grand reporter, producteur à France Culture

Eric Laurent

Grand reporter, écrivain, spécialiste en politique étrangère.

Maîtrise de droit, puis études en Sciences de la Communication à l’université de Berkeley en Californie.

Grand reporter à Radio France, spécialiste de politique étrangère. Couverture des principaux conflits : guerre Israelo-arabe de 1973, occupation soviétique de l’Afghanistan en 1979, invasion israélienne du Liban en 1982…

En 1979 -1980, conseiller et collaborateur de Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de l’Express pour l’élaboration et l’écriture du “Défi mondial”, publié simultanément dans 15 pays.

1984 – Chercheur pour les études internationales au Woodrow Wilson Center for International Studies à Washington, et publication de “La puce et les géants”, enquête sur la révolution informatique et la guerre du renseignement, à partir de la Silicon Valley, publiée chez Fayard et préfacée par l’historien Fernand Braudel. Adaptation télévisée par FR3 et une télévision britannique.

A partir de 1985, reportages de politique étrangère pour le Figaro Magazine et interviews exclusives de personnalités internationales : Kadhafi, Saddam Hussein, David Rockefeller, Giovanni Agnelli, Ronald Reagan… et publication de “La corde pour les pendre” Fayard, livre enquête sur les liens et les complicités entre le monde des affaires et les dirigeants communistes depuis la révolution d’octobre 1917, à partir de la personnalité mystérieuse d’Armand Hammer, multimilliardaire américain qui fut l’ami intime de Lénine et de ses successeurs au Kremlin mais aussi très proche des Présidents américains les plus conservateurs – Armand Hammer chercha d’ailleurs, en vain, à faire interdire ce livre, en raison des révélations qu’il contenait.

Depuis 1986, conseiller éditorial aux Editions Olivier Orban, puis Directeur Littéraire aux Editions Plon.

1990 – Publication de “Guerre du Golfe” avec Pierre Salinger chez Orban (plus de 240.000 exemplaires vendus en grand format), suivi quelques mois plus tard , de “Tempête du désert”. (Orban) près de 80 000 exemplaires vendus.

1993– Publication de “La mémoire d’un Roi” Plon, entretiens avec Hassan II, puis en 1994 des “Fous de la paix“, avec Marek Halter, enquête sur les coulisses des accords d’Oslo et la genèse du processus de Paix Israelo-Palestinienne.

2003– Publication en janvier 2003 de “La guerre des Bush” (160 000 exemplaires vendus) et 19 traductions à l’étranger, puis le 26 mai 2003 “Le monde secret de Bush” qui figure aujourd’hui dans les listes de meilleures ventes de livres. Ces deux livres ont fait l’objet d’une adaptation télévisuelle, Le monde selon Bush plus de 3 000 000 de téléspectateurs l’ont vu sur France2, le film diffusé en salle a rencontré une large audience.

2004 – Publication de “La face cachée du 11 septembre”, plus de 100 000 exemplaires vendus, 12 traductions étrangères, ce livre fait actuellement l’objet d’une adaptation télévisuelle.

2006 – Publication de “La face cachée du pétrole”. A fait l’objet de 14 traductions en langues étrangères.

2007 – Publication de “Bush, l’Iran et la bombe, Enquête sur une guerre programmée ”

(http://www.speculand.com/La-face-cachee-des-banques)

Vidéo bakchich.info Arrogance, avidité, incompétence, impunité, quatre mots qui pour l’instigateur Eric Laurent dresse le bilan honteux des banques qui ont fait plongé la planète. Voyage au cœur de la finance

Ere Roosevelt, crash de 29, à l’époque du New Deal… Pendant des décénies, mesures prises pour contrôler et réguler le secteur bancaire…Lequel secteur n’a eu de cesse au fil des années que de démanteler ces mesures. Grand tournant pendant les années Clinton, connexion extrêmement étroite entre les gds banques d’investissements, Wall Street et le plan politique. Robert Rubin, ministre des finances, ancien psdt de Goldman Sax, une des plus grosses banques d’investissements. G S exercera une influence considérable sur tous les présidents américains. Le successeur de Rubin à G.S, Henri Pawlson,  est devenu le ministre des finances de Georges Bush. Laurent Semers qui a succédé à Rubins auprès de Clinton est devenu le principal conseiller d’Obama. Dérégulation… Ils se sont efforcés de supprimer le distinguo entre banque de dépôt et banque d’affaires. Feu vert pour la spéculation…

Prémisses de la crise financière : Pawlson a obtenu que les filiales des banques américaines en Europe ne soient soumises à aucun contrôle et l’U.E s’est couchée devant ces exigences. De facto sorte d’exterritorialité. Aucun compte à rendre…  Les banques ont spéculé en violant toutes les lois, toutes les règles (système parallèle). On a fabriqué ces fameux « produits dérivés » grâce auxquels les banques spéculaient. Produits vendus dans des quantités gigantesques puisqu’au moment du crash financier, leur montant total représentait 62 000 milliards de dollars de part le monde. Le PNB de tous les pays de la planète réunis : 54 000 milliards de dollars. Les crédits étaient remaquillés de manière sacandaleuse. Par exemple les sunprimes accordés aux plus pauvres. Un ouvrier agricole gagnant 14000 dollars pouvait obtenir un crédit pour l’achat d’une maison de 720 000 dollars. Les agences de notations, complices des banques ont accordé à ces produits des labels de qualité. Comme si les restaurateurs payaient le guide Michelin… Ces banquiers vivent en dehors du monde réel. Ce qu’ils font ne contribue en aucune manière à la richesse du pays. C’est de la spéculation tournée uniquement vers leur propre profit. 140 milliards de bonus… Des banques qui un an plus tôt ont été sauvées par le contribuable américain, affichent aujourd’hui profits records et insolence incroyable. Obama est lui-même entouré, épaulé par des financiers, banques d’investissements, fonds spéculatifs. Sa marge de manœuvre est extrêmement réduite. Les hommes qui sont aujourd’hui autour de lui à la maison blanche (« Laurent Semers est le type même du pyromane transformé temporairement en pompier »). La crise était l’occasion de remettre à plat ce système (contrôles drastiques) au lieu de cela on laisse les choses filer avec une irresponsabilité totale.