Engagement n°1
Je choisis de m’engager localement dans la construction d’alternatives concrètes pouvant contribuer efficacement à réduire notre empreinte écologique sur la Planète et en particulier à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, je peux adhérer à une association qui œuvre dans ce sens, je peux participer à l’émergence de projets type AMAP, jardin potager collectif, espace de troc, etc..
Quelques soient la proportion d’engagements individuels que je parviens à mettre en place dans ma vie, rien ne sera plus efficace que de les partager dans des démarches collectives
Engagement n°2
Je réfléchis même pour le plus petit achat : en ai-je vraiment besoin ? Je résiste à la publicité, aux modes, aux pulsions passagères. J’emprunte, je loue si cela est possible, plutôt que d’acheter.
Tout objet à un impacts non négligeable sur l’environnement en matière et en énergie. Notre planète est finie et on sait aujourd’hui qu’l’on se dirige vers la fin de l’abondance des différents métaux, certains étant déjà quasiment épuisés désormais. Par ailleurs, tout objet à un coût énergétique important pour le construire, le transporter et le démobiliser ou le détruire, c’est « l’énergie grise », énergie majoritairement fossile actuellement dont fortement émissive en gaz à effet de serre.
Engagement n°3
Pour l’alimentation, je privilégie les produits locaux, de saison, bio, ou issus de l’agriculture paysanne et durable. Je privilégie les protéines végétales pour réduire ma consommation de viande.
Les produits lointain nécessitent beaucoup d’énergie pour le transports, ce qui est le cas des produits hors saison ou bien alors, ces derniers nécessitent beaucoup d’énergie pour être réfrigérés et conservés pendant de longues périodes.
Les produits bio ou issus de l’agriculture paysanne et durable nécessitent pas ou peu d’engrais et évitent ainsi la pollution des terres et de nos corps qui sont aujourd’hui bien malades. Voir le développement des cancers dans les pays dits développés.
Enfin, les protéines animales sont très fortement consommatrices d’espaces et d’eau et participent ainsi à la déforestation, source importante d’émission de gaz à effet de serre. Notons aussi que les bovins sont directement émetteurs de puissants gaz à effet de serre comme le méthane.
Engagement n°4
Je choisis les marchés, les commerces et services de proximité, les entreprises de l’économie solidaire et sociale, les associations (Sel, Amap…), les services publics.
Globalement, parmi les différents secteurs économique, ceux qui sont le plus éloignés du libéralisme économique ont l’impact carbone le plus faible et le bénéfice social le plus important. La cupidité du capitalisme se fait non seulement sur la défaite de la majorité de perdants, mais aussi sur la destructions progressive de l’environnement et du climat.
Engagement n°5
Je signale mon refus de la publicité dans ma boite aux lettres en mettant un autocollant “Stop Pub”.
Action répétée plusieurs milliers de fois, c’est plusieurs centaines de tonnes de papier qui ne sont pas gaspillées et plusieurs dizaines d’arbres, véritables puits de carbones, qui sont épargnés.
Engagement n°6
Je choisis de faire du dimanche “une journée sans achat”. Je refuse d’entrer dans la logique de consommer toujours plus et tout le temps ; j’évite ainsi le déplacement inutile de personnels et de marchandises et j’en profite pour favoriser des activités sportives ou de loisirs en famille par exemple.
Globalement, l’activité économique génère de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. Il nous faut ralentir et non pas accélérer comme on nous y invite. La consommation fait de nous de nous des objets d’un système suicidaire. Soyons à nouveau acteurs de nos vie, osons dire non, et retrouver des valeurs amicales, familiales, de bienveillance et de spiritualité.
Engagement n°7
Je choisis de composter mes déchets fermentescibles. Si j’ai du terrain, j’utilise un composteur extérieur (individuel ou collectif en pied d’immeuble). Si je n’ai pas de terrain, je m’équipe d’un lombricomposteur.
La meilleure valorisation possible des déchets fermentescibles (restes alimentaires, déchets verts …) est le compostage. S’il est réalisé chez soi, il permet de constituer un cercle vertueux à domicile et de générer un engrais sain pour son potager ou ses plantations.
Les solutions technologiques centralisées, même celles qui sont présentées comme avant-gardistes, qui permettrait de séparer et composter industriellement les déchets fermentescibles, ne font que disséminer des polluants dans l’environnement, polluants qui se retrouvent en bout de chaîne dans nos organismes. On connait la suite.
Engagement n°8
Tout emballage devenant un déchet, je fais mes courses avec un cabas. Je privilégie l’achat en vrac avec des sacs réutilisables. A défaut, j’opte pour des produits dans des emballages recyclables.
Le meilleur déchet est celui qu’on ne créé pas. Attention aux idées reçues. Le verre de se recycle pas à l’infini par exemple. Tous les verres ne se recyclent pas. A chaque « tour » de recyclage, il y a toujours un taux de perte.
Les emballages compostables sont probablement une fausse bonne idée. En effet, même s’ils constituent un moindre mal, puisque transformé, ils nécessitent toutefois de l’énergie pour leur élaboration. Qui dit énergie dit énergie fossile majoritaire aujourd’hui pour encore de nombreuses années, donc gaz à effet de serre.
Engagement n°9
J’élimine mes déchets avec conscience. Je respecte les consignes de tri sur mon territoire, et n’hésite pas à m’en informer. Pour la plupart des autres déchets, je me rends à la déchetterie la plus proche de chez moi, évitant ainsi les dépôts non conformes.
Même si les systèmes collectifs ne sont pas optimaux et sont perfectibles, ils constituent toutefois une bonne base de départ si tant est qu’on en respectent les consignes. A défaut, c’est l’enfouissement qui se dessine, ou pire la dissémination en mer ou pleine nature avec soit du gaspillage de matière et d’énergie et des impacts nocifs pour l’environnement dans tous les cas.
Engagement n°10
Je prends mon abonnement de transport en commun pour m’inciter à me déplacer autrement. Mon employeur me finance 50% de l’abonnement si j’utilise les transports en commun pour me rendre sur mon lieu de travail. Si je suis sans emploi, je bénéficie de tarifs intéressants.
Le transport individuel et l’habitat avec aussi une tendance à l’individualisation sont les deux postes les plus émetteurs en gaz à effet de serre.
Quand ni la marche ni le vélo ne sont envisageables, les transports en commun, quand ils existent, constituent l’alternative la plus sage, d’autant que ceux-ci ont un coût économique bien inférieur à celui du coût de possession d’une voiture.
Engagement n°11
Je favorise la marche à pied et le vélo pour mes petits déplacements utilitaires. Pour cela, j’équipe mon vélo d’un porte bagage ou d’une remorque. J’utilise un sac cabas à roulette pour faire mes courses et me rendre dans les commerces de proximité.
Le transport individuel et l’habitat avec aussi une tendance à l’individualisation sont les deux postes les plus émetteurs en gaz à effet de serre.
La marche à pied et le vélo sont les moyens de transport à plus faible émissions de gaz à effet de serre. Ces pratiques sont par ailleurs excellentes pour notre santé.
Engagement n°12
J’organise des modes de déplacements alternatifs pour le travail et l’école. Je motive mes collègues de travail à venir en vélo ou en covoiturage lorsque cela est possible. J’accompagne mes enfants à l’école à pied et je propose la création d’un pédibus (organisation d’un ramassage scolaire à pied).
Si marche, vélo et transport en commun sont difficiles ou impossibles sur le territoire, le covoiturage est alors une bonne alternative. Les gaz à effet de serre émis sont en effet divisés par le nombre de covoitureurs.
Engagement n°13
Si je dois utiliser ma voiture, je n’utilise pas la climatisation, j’adopte une conduite souple, je roule sur les voies rapides 10 à 20 km/h en dessous de la vitesse maximale autorisée et je m’assure que mes pneus sont bien gonflés. Je pense au covoiturage.
Ces conseils permettent de baisser la consommation de carburant (donc de faire des économies !) et de diminuer la quantité de gaz à effet de serre émis.
Voir les sites « Covoiturage libre » et « Covoiturage 64 » par exemple.
Engagement n°14
Je vis dans un logement d’une surface adaptée à mes besoins. J’évite la folie des grandeurs ! En 2013, la surface moyenne par habitant était de 36,5m², surface en constante augmentation depuis 30 ans, ce qui entraine une forte augmentation du besoin de chauffage.
Le transport individuel et l’habitat, avec aussi une tendance à l’individualisation, sont les deux postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
Pour l’habitat, c’est le chauffage le principal poste de consommation d’énergie finale, donc fortement émetteur de gaz à effet de serre.
Engagement n°15
J’évite de surchauffer mon logement, je chauffe en fonction des besoins (une chambre a besoin d’être moins chauffée qu’une pièce à vivre). Une augmentation d’1°C dans mon logement augmente de 7% ma facture d’énergie.
Le transport individuel et l’habitat avec aussi une tendance à l’individualisation sont les deux postes les plus émetteurs en gaz à effet de serre.
Pour l’habitat, c’est le chauffage le principal poste de consommation d’énergie finale, donc fortement émetteur de gaz à effet de serre.
Engagement n°16
Je réalise des travaux d’économie d’énergie sur mon logement (isolation de la toiture, des murs extérieurs, des fenêtres) et j’envisage le recours aux énergies renouvelables pour combler partiellement ou totalement mes besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire (par exemple avec le solaire thermique ou le bois énergie).
Cela s’adresse plutôt aux propriétaires mais certaines mesures peuvent aussi intéresser les locataires. Dans ce dernier cas, je peux d’ailleurs inviter mon propriétaire à entrer dans une telle démarche. A titre de bonne volonté, je peux lui proposer de partager avec lui, pour moitié par exemple, les gains de consommations que je vais réaliser.
Je pense également aux nombreuses possibilités de crédit d’impôts.
Engagement n°17
Pour mes travaux, je favorise l’utilisation de matériaux sains respectant la santé des occupants et des professionnels qui les mettent en œuvre, des matériaux respectueux de l’environnement (cycle de vie, bois éco-certifiés, approvisionnement local…). Je réalise les travaux dans une démarche éco-citoyenne (tri des déchets, minimiser les besoins en ressources, respect du bâti…).
Les matériaux conventionnels du bâtiment, même ceux ayant de très bons indices énergétiques, ont malheureusement très souvent un impact carbone très important, du fait de processus de fabrication d’une part et du transport longue distance d’autre part.
Les matériaux dits « bio-sourcés » ont un bilan carbone bien plus faible.
Engagement n°18
Je choisis un fournisseur d’électricité qui produit de l’énergie 100% renouvelable (énergie hydraulique, photovoltaïque, éolien, biogaz) : par exemple I-Ener, ENERCOOP. J’évite ainsi les fournisseurs d’électricité qui ont recourt au nucléaire et aux énergies fossiles.
Pétrole, charbon, gaz … plus tôt nous nous passerons des énergies fossiles, plus tôt nous pourrons espérer sortir de la crise climatique. Sur la planète, l’électricité est majoritairement produite par des énergies fossiles.
Le nucléaire tient une bonne place dans la série des fausses solutions. En effet, même si le bilan carbone semble avantageux par rapport au fossile, c’est une énergie extrêmement dangereuse, génératrice de déchets quasi permanents et qui deviendra ingérable dans un monde grévé d’excès climatiques en tous genres et d’instabilités géopolitiques de plus en plus nombreuses.
Engagement n°19
Je maîtrise mes consommations d’eau, d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois. Je choisis de mettre une épaisseur de vêtements suffisante en hiver pour éviter de trop chauffer mon logement. J’installe des systèmes économiques et des appareils performants, je les utilise à bon escient.
L’efficacité énergétique est une des facettes de la solution, mais ne suffit pas à elle seule. Comme le souligne le scénario Négawatt, la sobriété est un élément tout aussi important. Il s’agit simplement de retrouver de la mesure là où certains ne sont perdus dans l’excès.
Engagement n°20
Je choisis une banque ayant des pratiques d’investissement socialement et écologiquement soutenables. J’évite les banques qui utilisent mon argent pour financer le réchauffement climatique, l’armement, les OGM, le nucléaire et qui soutiennent un système économique asservissant l’humain.
Nous le savons rarement, mais l’impact de nos économies placées en banque est encore plus important que tous nos gestes quotidiens pour l’avenir du climat. La plupart des banques sont inscrites dans la logique du capitalisme destructeur de la planète.
Nef et Crédit coopératif sont les plus vertueuses d’après un classement des Amis de la Terre. Voir le site Finance Responsable des Amis de la terre.
Plus localement, il est judicieux de placer ses économies auprès de Lurzaindia ou de I-Ener.
Engagement n°21
J’utilise et je promeus une monnaie locale, par exemple l’Eusko au Pays Basque, pour favoriser les échanges de proximité, soutenir les activités économiques locales, dynamiser les projets associatifs et diminuer les transports, fortement émetteurs de gaz à effet de serre.
Tout est dit ! Voir le site d’Euskalmoneta