Nouvel échec des négociations sur le climat à Durban : il est urgent d’agir maintenant !



Si la conférence de Durban devait permettre de nous maintenir sous les 2°C de réchauffement, seuil de l’emballement climatique, elle a clairement failli à sa mission. Avec les objectifs actuellement sur la table, nous nous dirigeons vers un réchauffement de 4°C, qui aura des conséquences catastrophiques pour l’humanité. »
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Alors que 2010 a pulvérisé tous les records d’émission de gaz à effet de serre,

Alors que la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente sans cesse d’année en année accroissant le risque d’un emballement climatique irréversible,

Alors que nous observons une multiplication d’évènements climatiques extrèmes, des sécheresses, des pluies diluviennes et des vagues de chaleur partout à travers le monde,

Alors que tous les signaux d’alertes sont au rouge, une nouvelle fois, les négociations internationales sur le Climat à Durban, en Afrique du Sud se solde par un cuisant échec avec la signature d’un accord gravement déconnecté de la réalité de l’urgence climatique. Une fois encore les mauvais élèves (Etats-Unis en tête) ont remporté la partie face aux pays dès aujourd’hui victimes directes des changements climatiques.

La décennie actuelle est capitale pour engager l’indispensable transition sociale et écologique pour dévier significativement d’une trajectoire qui nous mène, aujourd’hui, droit dans le mur. Plus que jamais, il a urgence à agir dès maintenant pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre afin d’éviter une catastrophe climatique.

En 2050, à l’échelle planétaire, nous devons diminuer par 3 nos émissions de GES par rapport à 1990. Chez nous, dans les pays industrialisés, nos émissions de GES doivent être divisées par 5. Faute de quoi, notre avenir et celui de nos enfants s’annonce bien sombre.

BIZI ! appelle à une insurrection des consciences citoyennes pour bousculer nos décideurs politiques à l’approche des échéances électorales en 2012.

BIZI ! réaffirme sa conviction que ce n’est pas le climat qu’il faut changer mais le système capitaliste productiviste qui ronge la planète. Nous devons apprendre à vivre, travailler, nous déplacer, consommer et placer notre argent AUTREMENT.

A Bayonne, Pays Basque Nord, le 12 décembre 2011