Bizi! détaille dans un argumentaire en 5 thèmes ses bonnes raisons de s’opposer à la LGV GPSO : écologie, coût du projet, justice sociale, démocratie, spécificité culturelle et linguistique du Pays Basque. Une alternative existe. Non à la LGV, oui aux trains du quotidien !
Le GPSO (Grands Projets du Sud-Ouest) est un projet de lignes LGV reliant d’un côté Bordeaux à Toulouse, et de l’autre allant jusqu’à Dax, puis Irun.
Depuis 30 ans, les habitant.es du Pays Basque se prononcent massivement contre, dénonçant son inutilité, son coût et son impact écologique. 10 000 personnes avaient ainsi manifesté dans les rues de Bayonne en 2012. Les élus locaux s’y opposent également en grande majorité. Les rapports émanant d’autorités et commissions publiques remettent régulièrement en cause sa rentabilité, son utilité et son impact environnemental et, en 2013, le gouvernement enterre le projet.
Hélas, Alain Rousset, président de Région résolument ancré dans le 20° siècle en a fait son Grand Œuvre. Depuis 2021, aux côtés des responsables de la société Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, il multiplie les actions de communication et les décisions politiques tentant de faire passer ce projet ruineux et destructeur pour une innovation écologique.
Il est temps de réaffirmer notre opposition claire, argumentée et rationnelle.
Bizi! vous explique pourquoi le GPSO est
- un désastre écologique et climatique aux conséquences irréversibles
- un gouffre financier et une injustice économique
- un facteur de dégradation des conditions sociales, en particulier pour le logement
- un déni flagrant de démocratie locale
- une menace pour la spécificité culturelle et linguistique du Pays Basque
Alors qu’une alternative réaliste et respectueuse existe par la rénovation des voies existantes.
