Migrants : 30 volontaires « Eux, c’est nous ! », dont José Bové

Migrants : 30 volontaires « Eux, c’est nous !« , dont José Bové

30 volontaires « Eux, c’est nous ! », dont José Bové,
se présenteront mardi 3 avril à 9H00 au Centre de rétention d’Hendaye
pour y prendre les 30 places destinées aux migrants

Ce mardi 3 avril à 9H00 du matin, à deux pas de la frontière franco-espagnole, 30 volontaires dont José Bové se présenteront aux portes du Centre de rétention administrative d’Hendaye pour y prendre les places destinées aux migrants.

Ce Centre, qui compte 30 places, doit en effet ouvrir ce 3 avril et les migrants devraient commencer à y être immédiatement transférés.

C’est également ce mardi 3 avril que le débat sur le projet de loi Gérard Collomb « Asile et immigration » débutera en commission parlementaire. Ce texte prévoit de porter la durée de rétention de 45 jours à 90 voire 135 jours.

Les 30 « Eux, c’est nous ! » tenteront de rentrer dans le Centre de rétention administrative pour être enfermés à la place de ces migrants.

Ils appellent toutes les personnes attachées aux valeurs d’humanité, d’accueil, de partage et de solidarité à les accompagner ce mardi 3 avril à 9H00, au Centre de rétention, au 1, rue Joliot Curie, prés du Commissariat, et à proximité de la gare d’Hendaye.

« Nous devons être le plus nombreux possibles pour refuser ces véritables prisons pour innocents et dire non au doublement voire triplement de la durée de rétention prévue par le projet de loi Collomb ! Nous voulons des politiques basées sur l’accueil et la solidarité, pas sur l’égoïsme et l’enfermement  » a déclaré Jon Palais, un des coordonateurs de Bizi, mouvement altermondialiste basque à l’origine de cette action.

Pour Florence Warembourg, également de Bizi !, « Les migrants qu’on veut enfermer dans ce centre ne sont pas plus coupables que nous. On les y détient pour le simple fait d’être nés dans des parties du monde où la vie a été rendue impossible, pour le simple fait de vouloir fuir la guerre ou la misère. Dans quel centre de rétention nous incarcéra-t’on demain, si nous devions fuir une côte basque rendue inhabitable par la montée des océans provoquée par le réchauffement climatique ? Les migrant-e-s ont le droit à des maisons, pas à des prisons !«