« La loi d’orientation des mobilités (LOM) » affirme un droit à la mobilité alternative à la voiture qui ne se limite pas au milieu urbain ; par l’article L. 228-3 du code de l’environnement, elle précise que :
« A l’occasion des réalisations ou des réaménagements des voies hors agglomération, hors autoroutes et voies rapides, le gestionnaire de la voirie évalue, en lien avec la ou les autorités organisatrices de la mobilité compétentes, le besoin de réalisation d’un aménagement ou d’un itinéraire cyclable ainsi que sa faisabilité technique et financière. […] En cas de besoin avéré, un aménagement ou un itinéraire cyclable est réalisé, sauf impossibilité technique ou financière. […Lorsque ces] aménagements [sont] inscrits dans l’un de ces plans ou schémas [national ou régional], le besoin est réputé avéré. »Or, la Région a élaboré un Schéma Régional des Véloroutes que le Département a décliné localement dans un Plan vélo. Les itinéraires concernés doivent répondre à un cahier des charges selon lequel “les cyclistes doivent bénéficier d’un très haut niveau de sécurité, en particulier vis-à-vis des véhicules à moteur” et les voies vertes devront constituer l’essentiel du schéma. Les voies vertes sont des aménagements en site propre réservés aux déplacements non motorisés (piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite et, parfois, aux cavaliers). Elles répondent à l’un des principaux freins à la remise en selle : le sentiment d’insécurité. La part modale du vélo augmente avec le linéaire d’aménagements, d’autant plus quand il s’agit de voies vertes.
Pour rappel, les mesures du Pacte de Métamorphose écologique du Pays Basque