Défaite de Nicolas Sarkozy : Une victoire qui renforce des combats plus nécessaires que jamais

Vidéo 3 mn de la manif « Dégage Sarkozy » :
http://www.youtube.com/embed/bvFG-um26Pc

La défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle représente une victoire pour le mouvement social et le mouvement écologique de l’Hexagone. Le Pays Basque et les évènements de Bayonne du 1er mars dernier y ont joué leur part de colibri. C’est la défaite du Président de la loi étendant le travail le dimanche, de la remise en question des 35 heures, du recul de l’âge de le retraite, de l’explosion des inégalités, des cadeaux fiscaux aux plus riches, de l’enterrement de la taxe carbone, de l’aveuglement tout nucléaire, de « l’environnement, ça commence à bien faire ! ».

Il n’y a rien dans le programme et la vision de François Hollande qui puisse nous rassurer et nous laisser penser que le nouveau gouvernement sera à la hauteur des grands défis sociaux, écologiques et climatiques des années à venir, bien au contraire.

Notre responsabilité à chacun et chacune est de renforcer plus que jamais le camp de la lutte pour la justice sociale et écologique. Demain sera ce que nous en ferons.


Défaite de Nicolas Sarkozy :
;

Une victoire qui renforce des combats plus nécessaires que jamais

La défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle représente une victoire pour le mouvement social et le mouvement écologique de l’Hexagone. Le Pays Basque et les évènements de Bayonne du 1er mars dernier y ont joué leur part de colibri.

Les victoires nous renforcent !

C’est la défaite du Président de la loi étendant le travail le dimanche, de la remise en question des 35 heures, du recul de l’âge de le retraite, de l’explosion des inégalités, des cadeaux fiscaux aux plus riches, de l’enterrement de la taxe carbone, de l’aveuglement tout nucléaire. La défaite de celui qui affirme que « l’environnement ça commence à bien faire ! », aiguise les tensions tant en Pays Basque qu’au sein de la société française et désigne des boucs-émissaires parmi les plus vulnérables, travailleurs précaires, chômeurs, immigrés…

C’est une victoire pour tous ceux et celles qui se battent pour plus de justice sociale et pour la défense des grands équilibres écologiques de la planète. Les victoires nous renforcent et nous aident à mieux affronter les combats qui nous attendent. Car plus que jamais, nous devons continuer à travailler, lutter, nous organiser pour stopper les dégâts écologiques et sociaux grandissants de ce système. Ensemble, nous nous mobiliserons pour construire des alternatives concrètes permettant de proposer d’autres voies et d’autres modèles de société à la population.

En effet, les années qui viennent sont lourdes de crises et de dangers préoccupants. La crise sociale et économique ne fait que commencer. Nos sociétés ne sont absolument pas préparées aux bouleversements majeurs liés à la crise énergétique. Les conséquences des crises écologiques et climatiques vont se multiplier et être de plus en plus lourdes de conséquences.

On lâche rien !

Face à cela, il n’y a rien dans le programme et la vision de François Hollande qui puisse nous rassurer et nous laisser penser que le nouveau gouvernement sera à la hauteur de ces défis, bien au contraire. François Hollande est loin d’annoncer des mesures et une volonté de s’attaquer à un partage radical du travail et des richesses pour résoudre les problèmes les plus urgents de notre société. Il est loin d’afficher une claire détermination à s’opposer à la dictature des marchés financiers, à leur volonté de spolier encore plus les populations, de casser le droit du travail et les systèmes de protection sociale. Il est loin de vouloir engager une véritable transition énergétique, dans les domaines de la production, du logement, des transports, de l’agriculture, de l’aménagement du territoire, des politiques d’économie d’énergie et de développement d’énergies renouvelables.

Au contraire, il s’enferme lui aussi dans l’impasse dangereuse du nucléaire. Il s’en remet à « la croissance » pour maintenir un statu quo dont nous ne voulons pas, et semble plus préoccupé de promouvoir la rigueur budgétaire que d’éviter les grandes catastrophes écologiques ou climatiques qui se dessinent. Faire du retour à l’équilibre budgétaire un axe central de la campagne électorale et rester de marbre sur le fait que nous consommons aujourd’hui l’équivalent de trois planètes alors que nous n’en n’avons qu’une est le marqueur le plus évident de l’aveuglement suicidaire de nos élites actuelles. François Hollande n’échappe hélas pas à cette règle là. Contrairement à la dette ou au déficit commercial, la mise à mal des grands équilibres écologiques et climatiques de la planète est pourtant irréversible, sans possibilité pour les générations à venir de les rétablir par telle ou telle décision politique, par telle réforme fiscale ou telle règle d’or constitutionnelle.

Une lourde responsabilité :

Or, toute absence d’anticipation des chocs énergétiques et crises écologiques, toute politique d’austérité, toute mesure anti-sociale qui seraient le fait du nouveau gouvernement socialiste prendraient le risque terrible de pousser encore plus massivement les couches populaires vers le FN. Ce dernier va tenter de bâtir après la défaite de l’UMP et sa dérive vers les thèses les plus malsaines de l’extrême-droite, un pôle de droite dure visant la conquête du pouvoir dans les années à venir.

C’est pourquoi le camp de la justice sociale et de la responsabilité écologique a plus que jamais le devoir d’associer les secteurs les plus délaissés et vulnérables de la population pour construire avec eux les solutions réelles et durables à la crise actuelle de ce système.

Demain sera ce que nous en ferons :

Interpellation des candidats aux législatives concernant leur position en matière de transition énergétique et de justice sociale, rendez-vous du Rio + 20 où ne doivent pas triompher les fausses solutions du capitalisme « vert », grève de la faim contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, mobilisations contre la voie nouvelle LGV Bordeaux-Hendaye, actualité locale ou du monde… Bizi agit au quotidien pour proposer des alternatives écologiques et solidaires dans les domaines du transport, de l’éco-habitat, de l’agriculture paysanne, de la consommation soutenable, des déchets, des circuits courts de distribution, de la dette publique, du chômage, de la précarité et de l’exclusion sociale.

Nous continuerons plus que jamais à travailler pour construire une alternative populaire et démocratique au capitalisme. Notre responsabilité à chacun et chacune est de renforcer plus que jamais le camp de la lutte pour la justice sociale et écologique. Demain sera ce que nous en ferons.

ON LACHE RIEN ! URGENCE ECOLOGIQUE ET JUSTICE SOCIALE !
Bizi !