Bizi dénonce fermement la loi Asile-Immigration !

Bizi dénonce fermement la loi Asile-Immigration votée au parlement Français mardi soir. Cette loi discriminatoire porte gravement atteinte aux droits des personnes étrangères vivant en France et consolide de manière alarmante l’alignement idéologique du gouvernement Macron avec l’extrême droite. 

La liste des reculs des droits des personnes étrangères est longue : fixation de quotas annuels d’immigration, attaque aux droits des étudiants étrangers, exclusion du droit à l’hébergement d’urgence des personnes ayant une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), réinstauration du délit de solidarité, suppression du droit du sol automatique à la naissance, durcissement de l’accès au regroupement familial, conditionnement des aides sociales à un séjour de 5 ans sur le territoire … 

A l’heure où le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité ne cessent de s’aggraver, entraînant un nombre croissant de déplacés et de réfugiés climatiques, Bizi s’oppose résolument à ce texte clairement xénophobe. Le gouvernement porte une lourde et grave responsabilité pour avoir facilité l’adoption de mesures discriminatoires, largement inspirées de l’idéologie du Rassemblement National, rendant la vie impossible aux personnes en quête d’un avenir soutenable. 

Les pays développés, parmi lesquels la France, assument une responsabilité significative et historique dans la détérioration des conditions de vie dans les pays du Sud. La réponse du gouvernement, en plus d’être dépourvue d’humanité envers celles et ceux qui en subissent les répercussions, est également injuste, étant donné sa contribution à cette détérioration.

La seule réponse à la question de l’immigration ne peut pas et ne doit pas être la fermeture et l’exclusion ! Devant la nécessité d’une mobilisation pour faire face à cette institutionnalisation de la xénophobie, Bizi appelle à un sursaut solidaire et à la participation à deux rendez-vous :

  • Le rassemblement “Notre pays s’appelle solidarité” de vendredi 22 décembre à 18h devant la sous-préfecture organisé par Etorkinekin-Diakité