Articles du Vendredi : Sélection du 14 décembre 2012 !

Conférence de Doha : Qatar 1- Climat 0

Claude-Marie Vadrot
www.mediapart.fr/journal/international/091212/conference-de-doha-qatar-1-climat-0

Nicolas Hulot : “Je veux mettre de l’huile dans les rouages, mais je garde mes convictions”

Marie-Béatrice Baudet
www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/13/nicolat-hulot-je-veux-mettre-de-l-huile-dans-les-rouages-mais-je-garde-mes-convictions_1805475_823448.html

Paris: maxi plan Climat, mini baisse d’émission

Stéphanie Senet
www.journaldelenvironnement.net/article/paris-maxi-plan-climat-mini-baisse-d-emission,32150

Agur bero bat kedarrez

Peio Zubiria
www.argia.com/blogak/pello-zubiria/2012/12/11/agur-bero-bat-kedarrez/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=agur-bero-bat-kedarrez

Conférence de Doha : Qatar 1- Climat 0

Claude-Marie Vadrot
www.mediapart.fr/journal/international/091212/conference-de-doha-qatar-1-climat-0

La conférence de Doha s’est achevée samedi soir avec 24 heures de retard sur un échec. Et nombreux étaient les conseillers qui n’ont pu assister à la débâcle. Sur les 193 pays négociateurs présents quinze jours plus tôt à l’ouverture des travaux, au moins 80 d’entre eux avaient déjà quitté la capitale du Qatar. Une cinquantaine de délégations africaines et de beaucoup de petites nations asiatiques manquaient à l’appel. Explication toute simple : pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, ceux qui redoutent le plus les effets des dérèglements climatiques, impossible de supporter les frais d’une annulation d’un billet d’avion déjà coûteux ou de s’offrir des nuits supplémentaires à l’hôtel.

Ce n’est pas la première fois qu’une conférence perd de sa substance au cours des prolongations, mais jamais la désertion forcée de ces délégués, qui ont passé la nuit de vendredi à samedi à traîner leurs valises dans les couloirs et les salles de réunions, n’avait été aussi importante. D’où l’amertume et la fureur de ceux qui ont dû laisser, comme le disait un diplomate du Malawi quittant les lieux à trois heures du matin, « les pays riches faire leurs petits arrangements entre eux en oubliant tout ce que nous avons dit ou entendu ».

Cette fin de conférence tronquée était d’autant plus traumatisante pour les délégations contraintes de partir que la plupart des pays concernés n’ont pas d’ambassade au Qatar. « Nous abandonnons le navire au moment crucial, au moment où nous aurions pu nous révolter, explique un Tchadien, et je n’ai pas un diplomate auquel nous aurions pu laisser des consignes. Nous ne sommes bons qu’à faire de la figuration. L’émir du Qatar, auprès duquel certains d’entre nous sont allés se plaindre, nous a envoyés promener et il a pris la responsabilité de saboter la fin de cette conférence parce qu’il n’a pas voulu accepter d’en proclamer l’échec total tel qu’il existait vendredi soir. Il en fait une question d’honneur et de prestige pour son pays. Dans le fond, le climat, il s’en moque, son souci c’est de faire connaître son État dans le monde entier en finançant des conférences, des séminaires et des événements. Je ne suis pas certain qu’il fasse vraiment la différence entre un match de football, un tournois de tennis et un conférence climatique. »

La présidence qatarie des débats a en effet été d’une mollesse permanente. Comme si la seule chose importante pour les autorités d’un pays qui émet trois fois plus de gaz à effet de serre par habitant que les États-Unis était de « finir le match ».

Les résultats proclamés samedi soir sous les applaudissements lassés des rescapés sont d’une rare minceur. Comme le craignait dès les premiers jours, Serge Lepeltier, maire de Bourges, ancien ministre de l’écologie et surtout ambassadeur du climat pour la France, les pays industrialisés n’ont rien voulu céder et l’Europe n’a pas pu agir efficacement en raison de sa désunion. Lepeltier était très pessimiste dès le départ tandis que les trois ministres français, dont Delphine Batho qui sort rarement des fiches fournies par des collaborateurs, ont fait jusqu’au bout profession d’un optimisme qui a commencé à être vraiment ridicule vendredi matin.

Il ne reste de ces discussions de marchands de tapis entre des pays industrialisés s’abritant derrière une crise économique que deux maigres éléments : d’abord, l’acte 2 du protocole de Kyoto, valable jusqu’à la fin de 2012, qui engageait les principaux responsables des gaz à effet de serre à réduire leurs émissions, n’a été reconduit que par quelques États : ceux de l’Union européenne (sauf la Pologne), l’Islande, la Croatie, l’Australie, la Suisse ou la Norvège. Ces engagements de 36 pays valables jusqu’en 2020 ne concernent donc que 14 ou 15 % des émissions planétaires des gaz responsables du dérèglement climatique. Ni le Canada, ni la Chine, ni les États-Unis, ni la Russie, ni le Brésil, ni l’Inde, ni le Japon n’ont pris le moindre engagement. Ils ont vaguement promis de « réexaminer leurs positions ». S’ils ne le font pas, les rares pays engagés y trouveront de bonnes raisons de ne pas respecter une parole les engageant sans les contraindre.

Quant au Fonds vert qui doit, depuis la réunion de Copenhague en 2009, aider les pays du Sud et les pays les plus vulnérables à réduire leurs émissions et à développer le recours aux énergies renouvelables, il attendra encore ses donateurs. Puisque la déclaration finale se borne à « presser les pays industrialisés d’annoncer des aides financières quand les circonstances financières le permettront ». La question des « réparations et dommages » entraînés par le dérèglement climatique causé par les émissions des pays industrialisés a été combattue par ces derniers, dont les États-Unis. Elle n’a donc pas survécu à la conférence de Doha. Les délégués ont juré qu’ils en reparleraient en Pologne l’année prochaine et surtout à la conférence de 2015 prévue en France. Car c’est au cours de cette réunion que doivent (devraient) être adoptés des « instruments juridiques contraignants ».

Même si la France s’affirme décidée à faire un gros effort pour que des accords soient signés lors de cette conférence, il faudra beaucoup de catastrophes naturelles, beaucoup d’ouragans, beaucoup de fontes de neige et de glaciers pour que reculent l’égoïsme et l’aveuglement des nations industrialisées et des pays émergents comme l’Inde, la Chine ou le Brésil. Les experts du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) présents dans les couloirs de la réunion de Doha ont souvent assuré que les grandes catastrophes peuvent être au rendez-vous durant les deux années à venir.

Et, perfidement, l’un d’eux, tout comme un ministre français d’ailleurs, suggérait que la France construise, à la campagne, une grande salle de conférence pour cette réunion. Tout, près de Nantes, en lieu et place du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Nicolas Hulot : “Je veux mettre de l’huile dans les rouages, mais je garde mes convictions”

Marie-Béatrice Baudet
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ENTRETIEN. Nommé, jeudi 6 décembre, “envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète” par François Hollande, Nicolas Hulot, candidat battu à la primaire écologiste pour le scrutin présidentiel, continue de critiquer le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, soutenu par le chef de l’Etat. Pour lui, ce n’est pas une contradiction mais une façon de “resituer les enjeux dans leur contexte planétaire”.

Quel est le périmètre de la mission que vous a confiée le chef de l’Etat ?

Nicolas Hulot Il s’agit d’assurer une permanence diplomatique sur les enjeux d’environnement et de climat, souvent abordés d’une manière cyclique ou conjoncturelle. Mon travail sera complémentaire de l’action des ambassadeurs français sur le climat et sur l’environnement.

Pour ma part, j’ai une mission de diplomatie sélective : créer des alliances, mobiliser les sociétés civiles et servir de médiateur. Et ce, dans la perspective de la Conférence sur le climat de 2015 à Paris. Je veux mettre de l’huile dans les rouages, regarder les propositions qui peuvent émerger du Sud et dont peuvent s’emparer les pays du Nord, et réciproquement.

Selon la lettre que j’ai reçue du président de la République, c’est une mission internationale. Mais j’ai demandé à pouvoir m’intéresser à ce qui se passe dans les territoires français d’outre-mer. Il y a, là-bas, un dialogue à renouer entre les acteurs de terrain, qui se battent pour protéger des espaces océaniques ou de forêt amazonienne, et les autorités locales.

Vous critiquez l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Jusqu’où pouvez-vous contredire celui qui vous a nommé ?

Je ne pose pas les choses comme cela. Je ne vois pas pourquoi, au prétexte que j’ai accepté cette mission, je devrais changer d’avis ou me taire. Je sais bien que nos sociétés aiment les guerres de tranchées. Mais il faut réussir à dépasser cette dramaturgie : ma mission ne doit pas être conditionnée au dossier de Notre-Dame-des-Landes.

Il faut essayer de resituer les enjeux dans leur contexte planétaire. Tant qu’on regarde ce projet du point de vue local, les arguments des uns et des autres sont tout à fait recevables. Mais si la France veut avoir du crédit, il faut qu’elle tende vers une forme de cohérence sur les questions écologiques. Ce projet d’aéroport avait une pertinence d’un point de vue régional lorsque le baril de pétrole valait quelques dollars, que les terres agricoles n’étaient pas des terres précieuses, que le changement climatique n’était pas là… Tout ça a changé.

 

 

Pour vous, quel est l’intérêt d’accepter ce poste ?

A un moment où mon action s’essoufflait un peu, cette mission me donne un accès à des décideurs politiques de premier plan. Cela va me permettre de déployer, dans un espace inédit pour moi, des convictions et des propositions que la France ne peut pas mettre en œuvre seule. Je n’attendais pas une révolution écologique spontanée sous prétexte que la gauche arrivait au pouvoir. Je savais que la conversion n’avait pas eu lieu.

La droite avait fait un véritable effort avec le Grenelle de l’environnement. La gauche, elle, a tendance à sous-traiter ces sujets aux écologistes et avait sans doute moins travaillé sur l’environnement.

Ne craignez-vous pas d’être perçu comme une caution de François Hollande, en difficulté avec Europe Ecologie-Les Verts ?

Ce n’est pas le cas. Mon dialogue avec François Hollande est ancien. Il était confidentiel et aurait pu le rester. Il n’y avait aucun profit à tirer de cette opération, ni pour l’un ni pour l’autre. Tout cela n’a absolument rien à voir avec le contexte politique. François Hollande a convenu de ma liberté de parole, qui est importante. Ce n’est pas une manière de me museler.

Je sais que c’est parfois le propre des écologistes de voir le mal où il n’est pas. Si on veut être cohérent avec les inquiétudes que l’on proclame en permanence, il faut saisir les opportunités qui nous sont données d’aller plus vite et plus loin, et de s’extraire de nos querelles fratricides.

Comment allez-vous travailler avec Delphine Batho ?

Delphine Batho est ministre de l’écologie, moi pas. Nos fonctions sont complémentaires. Ma mission est d’être une sorte de brise-glace, cela devrait lui faciliter la tâche. Je ne peux travailler qu’en coordination. Mais, en même temps, c’est une mission qui a une certaine autonomie. J’ai un mode de fonctionnement assez particulier, je pense que le président Hollande l’a bien compris.

De quels moyens disposerez-vous ?

Le moyen principal, inestimable, c’est que je peux m’appuyer sur le réseau diplomatique français. Le ministère des affaires étrangères devrait mettre un ou deux diplomates à ma disposition. Je dépends directement du président, donc j’aurai probablement un bureau à l’Elysée. Mais mon bureau, ce sera plutôt la planète.

Paris: maxi plan Climat, mini baisse d’émission

Stéphanie Senet
www.journaldelenvironnement.net/article/paris-maxi-plan-climat-mini-baisse-d-emission,32150

Le Conseil de Paris a adopté à l’unanimité, le 11 décembre, la nouvelle version de son plan Climat. L’occasion de passer en revue les résultats, très insuffisants, de la première période (2007-2012).

Si aucune mesure n’est prise, le mercure grimpera de 2 à 4 degrés dans l’agglomération parisienne d’ici la fin du siècle, ont alerté le 26 octobre des chercheurs de Météo France et du CSTB (voir JDLE). Que fait donc la ville de Paris pour réduire ses émissions? C’est tout l’objet de la réactualisation de son plan Climat, qui vise la période 2013-2018.

Premier constat: les objectifs ne changent pas. Pour 2020, Paris garde le cap sur 25% de réduction de ses émissions de gaz à effets de serre (GES) par rapport à 2004 (75% en 2050), 25% de réduction des consommations énergétiques et 25% d’énergies renouvelables et de récupération. S’il veut les tenir, le conseil municipal va devoir passer à la vitesse supérieure.

Selon le bilan publié par la ville, les rejets de GES ont en effet seulement baissé de 2% entre 2004 et 2009, s’établissant à 24,6 millions de tonnes équivalent CO2 par an. A ce rythme, un 6e de l’objectif sera atteint en 2020. «Il faut toutefois nuancer ces résultats puisque le plan ayant été adopté en 2007, les actions n’ont véritablement commencé qu’en 2009. Il est encore trop tôt pour dresser leur bilan», nuance René Dutrey, l’adjoint au maire en charge du plan Climat (Europe Ecologie-les Verts).

Reste que les secteurs où l’on attend le plus d’efforts sont la consommation et les déchets ainsi que le transport de marchandises, à l’origine de 6,4 millions de tonnes eq CO2 par an. Sur ce dernier point, «il est nécessaire de rationaliser la livraison de colis dans Paris, pour éviter le scénario d’un camion rempli d’un carton traversant la capitale», affirme l’élu EELV du XIVe arrondissement.

Sont à l’ordre du jour: des schémas de livraison par secteur ainsi que la création de plates-formes multimodales dans des zones-clés, comme le croisement de la Seine et de la gare d’Austerlitz (pour le transport fluvial-ferroviaire) et le pont du Garigliano pour le fluvial-fret. Une charte sur les marchandises doit être finalisée l’an prochain.

De son côté, le secteur des déchets a enregistré une baisse de 7% en raison d’une production décroissante de déchets ménagers (-5%). Les logements parisiens ont fait mieux avec une réduction de 10% de leurs émissions entre 2004 et 2009, grâce aux opérations d’aménagement ayant créé les premiers bâtiments basse consommation et passifs, et aux normes –nationales- plus contraignantes sur les constructions neuves.

Dans le tertiaire, la baisse s’élève à 3%, là encore en raison du développement du parc BBC. Seul un vaste chantier de rénovation énergétique permettrait de changer de braquet.

 

Les progrès s’avèrent aussi lents du côté des consommations énergétiques. Elles n’ont baissé que de 5% alors que le prix des énergies s’est envolé. Les énergies renouvelables, elles, totalisent désormais 12% de la consommation d’énergie du territoire parisien, soit deux petits points de plus qu’en 2004.

Une nouveauté à signaler: ce plan Climat va intégrer des feuilles de route thématiques, pour préciser les moyens d’atteindre les objectifs dans le logement, auprès des citoyens, dans le grand tertiaire, au sein d’une stratégie énergétique et d’un plan d’adaptation au changement climatique et à la raréfaction des ressources. Des documents qui sont annoncés dans les prochains mois. «Si on applique toutes les actions prévues, on atteindra nos trois objectifs. C’est essentiellement une question de moyens et de mobilisation des acteurs privés, qui représentent trois quarts des émissions de la capitale», conclut René Dutrey.

Agur bero bat kedarrez

Peio Zubiria
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2012ko abenduaren 2ko ilunabarrean ETBko Gaur Egun albistegiari erreparaka zeudenek lehenbizi ikusi zuten Espainian, gu barne, urritasunen bat duten milakak Madrilen egindako manifestaldia, ondoren EHBilduk Eusko Legebiltzarrean laister Laura Mintegi lehendakarigaitzat aurkeztuko zuela, segidan Andoni Ortuzarren ahotik EAJren erantzuna, beranduago PSOEk Felipe Gonzalezi egindako omenaldia, horren ostean Mahmud Abbasi Zisjordanian antolatu ongietorria NBEtatik bueltan, gerotxoago Egipton Morsi presidenteak dauzkan istiluak, eta Japoniako tunel batean gertatu istripu ikusgarria, eta Gasteizko Salburuan egindako zuhaitz landaketa, eta halako batean irribarrerik galdu gabe 06 minutu eta 20 segundu generamatzala Saioa Martijak iragarri zuen: “Zamudioko lantegi batek gurpil zaharrak hartu eta zementu lantokientzako erregai ez-kutsakor bihurtzen ditu“. Aktualitatea bor-bor.

Zamudion zerbitzu sozial eta ingurumenmaite hori egiten duen enpresan, omen, nabaritu dute krisiarekin jendeak ez dizkiola kotxeari lehen bezain maiz aldatzen gurpilak. Irudietan, pneumatiko mendiak.

Hala ere 40-50 tona iristen zaizkie egunero. Horiek txikitu ondoren zementu fabriketan erabiltzeko energia alternatibo bihurtzen dira. Omen.

Lantegia duela 15 urte inguru sortu zuten, Europak debekatu zuenean gurpilak zabortegietara eramatea.

Zamudioko lantokian Frantziatik ekarritako makina batek orduko zazpi tona gurpil txikitzen ditu. Azken belaunaldiko teknologia behar erruberak puska txikitan zatitzeko. Gurpilentzako errota, edo errotentzako eihera, frantsesa baita. Alvaro Torregrosa gerenteak esplikatu du zein ona den kautxua erretzea ingurumenarentzako: “Gurpil bat erretzean CO2 murrizketa bat ematen da, horregatik positiboa da”.

Lastima obra sozial horretarako lantoki bakarra egotea EAEn, offeko ahotsak lehen hala argitu baitu.

Offeko ahots berak esan duenez, kautxuz, ikatzez, oihalez eta altzairuz eginak omen dauden gurpilak birziklatzeko modu erreza da.

Ea, ondo ulertu ote dugu gurpilen osaketa… goazen gaztelaniaz Estibaliz Ruiz de Azuak aurkeztutako Teleberri ikustera, han ere emango dute eta.

Gaztelaniazkoan itxaron behar duzu 30. minutua arte, espainolez beti egiten ditugu gauzak luze eta elenganteago: “El neumático se fabrica a partir de caucho, textiles, alambres de acero y negro de humo“.

Ze ondo. Baina pena izan da kazetariak ozenki aipatu ez izana publi-erreportajeko Neuciclaje ONG hori oraintxe Industria eta Ingurumen sailburuorde denaren enpresa ere badela, Xabier Garmendia Martinezek sortua Bizkaiko gurpil enpresekin eta zementu fabrikekin -sailburuordea Cementos Lemonako gerentea ere izana da- elkarlanean.

Pozarren egon behar dute justu erreportaje eder horren bezperan Arratiako Igorren “Hondakinen negozio itzela. Errausketa plantak eta zementerak” hitzaldia antolatu zutenek.