Bizi! organise vendredi 5 décembre à Urrugne une conférence sur la LGV, avec les interventions de membres du CADE et du syndicat ELA. Derrière les discours officiels vantant le progrès, la LGV n’est en effet pas une solution, mais un problème environnemental, social et démocratique. Une alternative sérieuse existe pourtant.
Le GPSO (Grands Projets du Sud-Ouest) est un projet de lignes LGV reliant d’un côté Bordeaux à Toulouse, et de l’autre allant jusqu’à Dax, puis Irun. Alain Rousset, président de Région résolument ancré dans le 20° siècle en a fait son Grand Œuvre. Depuis 2021, aux côtés des responsables de la société Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, il multiplie les actions de communication et les décisions politiques tentant de faire passer ce projet ruineux et destructeur pour une innovation écologique.
Depuis 30 ans, les habitant.es du Pays Basque se prononcent massivement contre, dénonçant son inutilité, son coût et son impact écologique. 10 000 personnes avaient ainsi manifesté dans les rues de Bayonne en 2012. Les élus locaux s’y opposent également en grande majorité. Les rapports émanant d’autorités et commissions publiques remettent régulièrement en cause sa rentabilité, son utilité et son impact environnemental et, en 2013, le gouvernement enterre le projet.
Qu’est-ce qui se cache derrière le discours officiel du projet de Ligne à Grande Vitesse ?
Des acteurs écologistes (CADE) et climatiques (Bizi!), mobilisés de longue date sur ce sujet, présenteront pourquoi la LGV n’est pas une solution, mais un problème environnemental, social et démocratique.
Un syndicaliste de Gipuzkoa, membre du syndicat ELA, témoignera des conditions de travail précaires et des abus observés sur les chantiers de la LGV au Pays basque Sud où la réalité s’avère très éloignée des discours officiels pro-LGV.
Conférence ouverte à toutes et tous. Les journalistes y trouveront aussi matière à s’informer précisément des tenants et aboutissants du projet.
Urrugne, Salle Iturbidea
Vendredi 5 décembre 19h30


















