500 personnes ont participé à la chaîne humaine contre le nucléaire organisée par le mouvement altermondialiste basque Bizi ! à Bayonne ce dimanche 11 mars à 11H30, un an jour pour jour après la catastrophe de Fukushima. Les manifestants réclamaient notamment la fermeture immédiate de la centrale de Garoña en Espagne, à quelques kilomètres du Pays Basque. Fonctionnant depuis 42 ans déjà, le gouvernement espagnol veut encore prolonger son existence jusqu’en 2019 !
Comme on le voit sur les photos ci-jointes, un anagramme a été réalisé en fin de manifestation avec les lettres « CENTRALE NUCLEAIRE » pour donner « LE CANCER ET LA RUINE ».
Sabrina Raveta, porte-parole de Bizi a déclaré que « si Fukushima est venu nous rappeler brutalement que le risque nucléaire n’était pas une invention d’écologistes en manque de frayeurs, nous avons une autre épée de Damocles sur la tête, une vraie bombe -climatique celle là- et son compte-à-rebours est sérieusement avancé du fait de la combustion chaque jour plus massive d’énergies fossiles comme le pétrole, le gaz, le gaz de schiste, le charbon. «
Le mouvement Bizi a donc appelé à une politique ambitieuse de transition énergétique, s’inspirant du scénario Negawatt et visant à « réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre, sortir du nucléaire et changer de modèle énergétique dans les années à venir». Il a annoncé son intention d’interpeller précisément les candidats aux législatives sur leur positionnement quand aux mesures devant constituer une telle politique.