Après le désarmement, les prisonnier.e.s
Le désarmement d’ETA n’a jamais constitué une étape finale du processus mais a toujours été considérée comme une avancée devant permettre de résoudre les conséquences du conflit, à savoir la question des prisonnier.e.s et des exilé.e.s ainsi que celle des victmes.
C’est pour cela que le 16 mai dernier les artisans de la paix annonçaient par voie de presse que qu’ils conctinueraient leur dynamique, en menant d’une part une réflexion autour des victimes ; d’autre part, en se mobilisant pour exiger, dans un premier temps, l’abandon de toutes les mesures d’exception appliquées aux prisonnier.e.s politiques basques, avec une mobilisation prévue le 9 décembre prochain à Paris.
12h pour la paix à Louhossoa
De son côté un collectif d’acteurs culturels en faveur du processus de paix s’est constitué au lendemain des arrestations survenues à Louhossoa le 16 décembre 2016, sous le nom de Kulturgileen Ekimena.
Composé d’une soixantaine de membres, le collectif a créé un clip, « HORDAGO » , comme appel à participer à la mobilisation du 9 décembre à Paris et organisera « 12h de concerts en faveur de la paix » le 30 septembre prochain à Louhossoa.
Soyons nombreux-euses le 30 septembre prochain à soutenir le processus de paix en profitant de 12h de kantaldi, de danse et de concerts!