Portrait : Florence, 49 ans, Ciboure

Quand on voit la détresse des gens qui viennent sur notre territoire, on comprend qu’il y a urgence à agir. On ne peut pas séparer, la question des migrants fait partie de ce sur quoi on bataille.

Originaire de Lille, j’habite à Ciboure depuis fin 2013. Je me plais beaucoup ici. Je suis coach et psycho praticienne, un long chemin de transition. Je suis issue du milieu de la finance.

M’investir à Bizi! a été pour moi une évidence. Je me sentais en accord avec les objectifs poursuivis et le mode de travail : simplicité, efficacité, transparence. J’ai trouvé une structure et des personnes sensibles aux mêmes questions que moi. Je suis investie dans le groupe Bizi Larrun – un endroit important pour parler des enjeux locaux – et aussi dans la campagne migrants. J’ai été porte-parole pour l’action au rond-point de l’Europe (24/04/18) et celle du centre de rétention d’Hendaye (03/04/18). Nous avons créé un groupe dans Bizi! sur la question des migrants, en lien avec les autres associations du Pays Basque. Quand on voit la détresse des gens qui viennent sur notre territoire, on comprend qu’il y a urgence à agir. On sait notre responsabilité de pays riches au niveau du changement climatique, des guerres, de la misère. On ne peut pas séparer, cette question fait partie de ce sur quoi on bataille. Comme toute campagne de Bizi!, celle sur les migrants marche sur deux jambes : dénonciation (marche du 14 juillet contre l’enfermement des personnes innocentes en centre de rétention et la loi asile immigration) et action : renforcer l’accueil par plus de solidarité dans l’accueil. La thématique des migrants sera très présente lors d’Alternatiba en octobre 2018.