Début février, le journal Le Monde dénonçait la banque HSBC. Cette dernière (parmi tant d’autres) ayant permis à ses plus riches clients une telle évasion fiscale qu’en moins de 6 mois, quelques 2.5 milliards étaient perdus pour les budgets de l’état. Ces méthodes bancaires coûtent 60 à 80 milliards annuels aux recettes publiques, c’est autant de services publics en moins rendus aux contribuables lambda à qui on impose des politiques d’austérité.
Il suffit !! Alors le 12 février, les militants de Bizi! ont poussé leurs diables – ceux aux bouts des bras comme ceux au fond des tripes ?- jusqu’à l’agence HSBC de Bayonne, ont enfilé leurs T-shirts et ont saisi 8 sièges dans ladite agence sous les applaudissements des passants, des ouvriers aux cols blancs, des moins bien lotis aux plus aisés. Oui, tout le monde est touché, alors ces encouragements seraient-ils le signe que la coupe est pleine et que l’inacceptable est enfin considéré comme tel ? L’unanimité des réactions favorables et l’ampleur que prennent cette action et sa symbolique nous portent à le croire.