Après avoir organisé le désarmement d’ETA et la journée du 8 avril pour enclencher un processus irréversible vers la paix, ses artisans continuent d’œuvrer pour qu’elle soit juste et durable.
» Si le désarmement permet la paix, il n’est pas la paix « , victimes et prisonniers sont au cœur d’une reconnaissance nécessaire.
Le 10 juillet, une délégation de représentants locaux (élus, citoyens, associations…) était reçue à Paris pour porter la voix du Pays Basque dans les différents lieux de pouvoir ; conférence de presse et nombreuses réunions ont permis d’entrer dans la nouvelle ère post-8 avril et d’être écouté. Ecouté quand il s’agit de réfléchir sur la question des victimes dans le respect absolu de tous, écouté quand il s’agit de l’abrogation de toutes les mesures d’exception appliquées aux prisonniers basques : rapprochement des prisonniers, libération des prisonniers gravement malades et de tous ceux qui remplissent les conditions d’une libération anticipée.
Nous tous citoyens pouvons renforcer ces démarches pour que l’écoute se transforme en approbation et que la nécessité d’avancer soit perçue comme l’urgence qu’elle est. Rendez-vous est donné à Paris ce 9 décembre pour une mobilisation de tous ; prenons notre ticket de bus et allons clamer notre volonté que le processus aboutisse.
NOUS SOMMES TOUS ET TOUTES ARTISANS DE LA PAIX http://artisansdelapaix.eus
