Portrait: Elorri, 33 ans, Saint Gladie

“L’environnement, la relocalisation de l’économie, les luttes sociales, l’euskara, les droits humains… tout est lié. Cela me fait plaisir de voir que Bizi fait des liens et ne se cantonne pas à un seul domaine.”

Un jour, j’ai lu le livret fait par Bizi « travailler une heure par jour », et ça m’a interpellé… Et au fur et à mesure que je le lisais, je me rendais compte que le raisonnement tenait debout. Le ton me plaisait et le fond était bien pensé. Aujourd’hui par contre, le ton est plus sérieux, l’urgence climatique est telle qu’on est très inquiet.

J’apprécie ce que fait Bizi : les sujets importants sont présentés de manière efficace et amusante. Ils sont approfondis, pour permettre d’avoir un avis argumenté. L’environnement, la relocalisation de l’économie, les luttes sociales, l’euskara, les droits humains… tout est lié. Cela me fait plaisir de voir que Bizi fait des liens et ne se cantonne pas à un seul domaine.

Avant, il fallait aller à Bayonne pour les réunions, et cela faisait trop loin. Ensuite Bizi Barnekalde a été créé et je me suis dit que s’ils venaient me chercher, je ne pourrais pas faire comme si de rien n’était ! Je me suis impliquée à fond dans Alternatiba Garazi. Depuis que j’ai eu mon deuxième enfant, je me suis un peu éloignée. J’aide ponctuellement, sur les stands, pour les traductions, et récemment dans les soirées Irrintzina.

J’apprends beaucoup avec Bizi : j’ai accès à des informations, je rencontre des gens intéressants. J’ai découvert des structures, des associations et des projets que je ne connaissais pas en préparant Alternatiba, j’ai appris à parler en public, à organiser des événements. Et ce qui me motive à continuer surtout, c’est de partager avec des gens qui se bougent pour l’environnement.