Edito

Ils s’en vont, ils s’en viennent les militants, mais jamais ne démentent leur désir d’un monde plus doux, plus juste, contrant la barbarie ou la déshumanisation. Partout il y a de quoi faire ; quand les enjeux géopolitiques ne tuent pas, c’est l’économie mondiale aux dents longues qui bafoue des vies. De décisions indécentes en actes odieux, on a par endroit perdu tout respect des humains, et de la Terre.

La militante que je suis laisse Bizi et sa bande d’adhérents à leurs ouvrages intelligents et inventifs. Il y a tant à faire que je ne peux malheureusement pas partir me la couler douce en mettant des œillères. Parfois, j’avoue, j’envie ceux qui y arrivent ; mon incapacité à fermer les yeux me fait ouvrir les bras aux migrants tellement plus démunis que moi… le temps de disponibilité n’est pas élastique, il faut faire des choix. C’est donc mon dernier édito, un peu long je reconnais, mais choisir n’est jamais simple et lâcher le stylo ne l’est pas plus.

Soyons forts…

Marie