Edito

Il faisait bon, il faisait chaud, tous les cœurs baignaient dans la plénitude. De-ci de-là les urnes s’emplissaient –ou allaient le faire- de bulletins bon teints pour des promesses bientôt tenues d’un monde meilleur. Les économies internationales se partageaient dans les tirelires de la solidarité et de la justice pour tous. Les gangrènes d’un capitalisme véreux finissaient dans le formol du musée des plus-jamais-ça. Les corruptions ne nourrissaient plus que les scénarios des films et séries plus inspirés que moins. Toutes les décisions d’avenir étaient prises en concertation avec Dame Nature, ses exigences considérées avec le plus humble des respects. Les absurdités du grand Capital qui la tuaient hermétiquement remisées au fond d’un placard du musée des horreurs…

C’était le premier avril deux mille dix-sept…