Faute de pouvoir se tenir dans la rue, la manifestation était aux balcons et fenêtres ce vendredi 1er mai. De nombreux·ses citoyens et citoyennes ont ainsi exprimé leur volonté d’une reprise économique écologique, solidaire et féministe.
Slogans et musiques ont fusé aux fenêtres ce 1er mai à 12h pour revendiquer une meilleure répartition des richesses, un soutien prioritaire aux personnes les plus touchées par la crise, et des investissements massifs de L’État dans la santé, les services publics, et les activités au service d’une métamorphose écologique et solidaire.
L’impossibilité de se rassembler n’a pas arrêté les nombreuses personnes qui avaient décoré leurs balcons et fenêtres de messages revendicatifs, répondant ainsi à l’appel du mouvement de jeunes Aitzina, de l’association écologiste Bizi !, de la CGT, du mouvement féministe EBA, et du syndicat LAB.
Adrien Cherencq, porte parole de l’association Bizi précise : “Ce ne sont pas les pauvres qui doivent payer la crise ! Les dirigeant·e·s politiques doivent arrêter les cadeaux aux riches et investir dans les secteurs essentiels tels que la santé et la transition écologique. Nous appelons à résister contre tous les projets qui continuent à détruire le climat, les droits des travailleurs·euses et les services publics, et nous sommes déterminé·es à construire le Jour d’après.” Toute la journée, les photos et les messages revendicatifs ont défilé sur les réseaux sociaux sous les hashtags #m1confine et #pourlejourdapres.
L’action a été reprise dans de nombreux territoires au delà du Pays Basque, notamment pour porter les revendications de la pétition citoyenne “Plus jamais ça, pour un jour d’après écologique et solidaire” lancée par 16 organisations syndicales et associatives ayant récolté plus de 154 000 signatures à ce jour.