La loi du 30 octobre 2018 portant sur lâagriculture et lâalimentation, dite « EGAlim », prĂ©voit un ensemble de mesures concernant la restauration collective publique et privĂ©e.
Depuis le 1er novembre 2019, les cantines scolaires doivent dĂ©jĂ proposer un repas vĂ©gĂ©tarien par semaine, et depuis le 1er janvier 2020 proscrire les plastiques Ă usage unique comme les bouteilles dâeau plate en plastique.
Au 1er janvier 2022, au moins 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20% de produits biologiques, devront composer les menus.
Pour atteindre cet objectif, le dĂ©cret n°2021-126 du 6 fĂ©vrier 2021 met en place une aide en faveur des communes rurales (ou leur EPCI) dĂ©sireuses dâĂ©quiper leur restaurant scolaire.
Donc bientĂŽt des « produits de qualitĂ© et durables » locaux issus dâune agriculture paysanne dans lâassiette de nos enfants !
Des communes déjà exemplaires :
Depuis 2009, la ville de Saint-Etienne (Loire, 171000 hab.) augmente progressivement la part de produits issus de lâagriculture biologique dans les repas servis dans ses Ă©coles primaires, ainsi que les crĂšches : de 50% au dĂ©marrage, la ville assure lâobjectif du 100% bio depuis 1er janvier 2014.
Lâinitiative stĂ©phanoise nâest pas isolĂ©e, mais elle demeure remarquable. Dâautres communes plus modestes ont en effet atteint le 100% bio, comme Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes, 10200 hab.), qui a crĂ©Ă© sa propre rĂ©gie municipale agricole bio, tout comme Vannes (Morbihan, 53000 hab.) ou encore la RĂ©gie de Territoire des 2 rives dans le Puy-de-DĂŽme.
Pour aller plus loin, prenez connaissance de cet article de Bastamag.
Pour rappel, les mesures du Pacte de MĂ©tamorphose Ă©cologique du Pays Basque