Ce vendredi 13 mars, Bizi a décidé de reporter à une date ultérieure la vélorution prévue à Anglet le samedi 14 mars, le contexte de crise sanitaire liée au coronavirus ayant conduit à prendre cette décision difficile.
Le président Emmanuel Macron s’est exprimé pour répondre à cette crise sanitaire sans précédent. Il y montre donc la capacité qu’ont les gouvernements à prendre des décisions fortes lorsque le contexte l’exige :
« Je ne transigerai sur rien. Un principe nous guide pour définir nos actions, il nous guide depuis le début pour anticiper cette crise puis pour la gérer […] et il doit continuer de le faire : c’est la confiance dans la science […] Dans ce contexte, l’urgence est de protéger nos compatriotes les plus vulnérables […] Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour. Il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché […] Nous devons en reprendre le contrôle »
Ce discours, cela fait des années que M. Macron et ses prédécesseurs auraient dû le tenir pour répondre aux alertes répétées et toujours plus pressantes des scientifiques sur le dérèglement climatique et la chute de la biodiversité.
Au vu de la crise sanitaire sans précédent causée par l’épidémie de Covid-19, Bizi a décidé à contre-cœur d’annuler la nouvelle manifestation à vélo samedi 14 mars au départ de la mairie d’Anglet, afin de ne pas entraver l’effort collectif prôné par les scientifiques pour enrayer cette crise dont les personnes les plus vulnérables seront les premières victimes. Cette décision douloureuse, Bizi la prend en cohérence avec sa position sur les enjeux environnementaux et qui consiste à mobiliser tous les moyens possibles pour éviter la crise environnementale que le consensus scientifique présente comme sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Ainsi, Bizi combat depuis des années cette inaction criminelle qui se décline également au niveau local. Le 8 décembre 2019, 433 cyclistes avaient par exemple désobéi en roulant sur le boulevard du BAB interdit aux vélos pour dénoncer la persistance d’une politique anachronique du tout voiture sur la côte, portée notamment par Claude Olive, Président du Syndicat des Mobilités. Ce dernier est aussi le seul maire sortant du BAB qui ne s’est pas engagé sur le Pacte de métamorphose écologique de Bizi dont l’un des 7 volets propose « d’agir pour toutes les mobilités alternatives à la voiture solo », sachant que les mobilités sont le premier poste d’émission de gaz à effet de serre sur la côte Basque.
Nous ne mettons évidemment pas au second plan notre combat pour une métamorphose écologique et sociale du Pays Basque. Au contraire, la mobilisation autour de l’épidémie de Covid-19 rend encore plus incompréhensible l’inaction de nos élu·e·s en matière écologique : Comment M.Olive et les listes qui n’ont pas signé le Pacte de métamorphose écologique justifient-ils de poursuivre une politique qui nous mène droit vers une catastrophe aux conséquences bien plus dévastatrices que le Covid-19 ?
Bizi appelle donc les citoyens et citoyennes du Pays Basque à faire barrage aux listes qui, en refusant de signer le Pacte de métamorphose écologique, ne font pas preuve d’un engagement à la hauteur des enjeux actuels.