Le mois dernier, le maire de Saint-Jean-de-Luz et président du Syndicat des mobilités, Jean-François Irigoyen, a mis en place 2 voies de bus en site propre menant à la gare routière, dont l’une est associée à un parking relais. Cette expérimentation vise à tester ces aménagements pour fluidifier la circulation des transports en commun et inciter plus d’usager·es à les préférer à la voiture.
Bizi salue cette nouvelle orientation. A l’inverse du parking Foch, en contradiction frontale avec l’objectif du Plan de mobilité d’inciter les usager·es “à laisser leurs véhicules en périphérie et à emprunter un mode plus pertinent pour accéder aux centralités”, ces aménagements sont cohérents et répondent aux défis climatique et de santé devant nous.
C’est donc avec déception que nous apprenons la régression concernant le boulevard du Commandant Passicot et la suppression de sa voie de bus en site propre. Malgré “une nette amélioration des temps de parcours pour les autobus”, Bizi déplore que la commune et le Syndicat des mobilités n’aient pas le courage de prolonger l’expérimentation. Nous partageons le constat qu’en matière de mobilités, “il n’est pas possible de rester inactif”.
Aujourd’hui, le réflexe du tout voiture vient notamment de ce que 50 à 80 % de l’espace public en ville est dédié aux automobiles. L’urgence écologique et les enjeux sanitaires de pollution de l’air appellent à un repartage de l’espace public plus équitable vis-à-vis des mobilités douces, moins polluantes et plus accueillantes. Il est d’ailleurs aussi nécessaire d’y associer des aménagements cyclables sécurisés chaque fois que possible et a minima d’ouvrir ces voies aux cyclistes quand aucune autre solution n’est envisageable.