2 représentants de Bizi ! sont à Istanbul depuis ce lundi 24 juin pour participer au Global Power Shift, une réunion internationale de 500 militants climatiques issus de 135 pays qui va durer toute cette semaine.
500 activistes et représentants de mouvements climatiques, issus de 135 pays différents, sont actuellement réunis dans le cadre du « Global Power Shift », un sommet international qui se déroule du 24 au 30 juin à Istanbul. Parmi eux, Barth Camedescasse et Jon Palais y représentent le mouvement altermondialiste basque Bizi (« Vivre » en langue basque) qui travaille depuis 2009 sur les questions d’urgence climatique et de justice sociale.
À l’initiative du mouvement climatique international 350.org, et avec le soutien de 4 autres mouvements écologistes internationaux, Greenpeace, les Amis de la Terre, Avaaz et la Campagne Globale pour la Justice Climatique, le « Global Power Shift » vise à intensifier et à amplifier le mouvement climatique mondial et à élaborer des stratégies communes pour relever le défi du dérèglement climatique.
2012 a été l’année des événements climatiques extrêmes : des pluies torrentielles au nord de l’Inde et au Nigeria, l’ouragan Sandy aux États-Unis, le typhon Bopha aux Philippines, ou les vagues de chaleur et les incendies de forêts en Australie et en Russie, pour n’en citer que quelques-uns. Les précipitations intenses que le sud-ouest vient de connaître et leurs conséquences dramatiques pourraient n’être qu’un avant-goût de ce qui nous attendra
régulièrement dans les prochaines décennies en l’absence de réduction massive et rapide des émissions de gaz à effet de serre. La multiplication des événements climatiques extrêmes (et de leur intensité) que l’on constate depuis 20 ans déjà suivra la courbe globale de ces
émissions, qui ne cessent d’augmenter.
Le dérèglement climatique n’est pas une menace lointaine, c’est un phénomène qui est en train de dérouler, ici et maintenant.
Cette rencontre internationale du Global Power Shift est aussi le moyen de présenter et renforcer diverses initiatives internationales, comme par exemple celle du Logoklima ( www.logoklima.org ) ou encore Alternatiba, le village des alternatives au changement climatique, grand rassemblement qui devrait rassembler 10 000 personnes le 6 octobre à Bayonne, dix jours après la parution du 5ème rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental des Experts sur l’évolution du Climat), afin de montrer que non seulement les solutions existent, mais qu’elles contribuent à construire un monde meilleur !