Bizi !

Tous-tes à la chaîne humaine contre le nucléaire ! Dimanche 11 mars à 11H30 à Bayonne (Place Paul-Bert)


 

Plus jamais ça !


 
Le 11 mars 2011 survenait le drame de Fukushima

 

 
Lettre ouverte « Plus jamais ça » (en français) (téléchargeable en cliquant sur le logo ci-dessous)


 
Lettre ouverte « Plus jamais ça » (en euskara) (téléchargeable en cliquant sur le logo ci-dessous)


 
Pour lire la lettre ouverte cliquez ici: [:]
 
 
Plus jamais ça !
 
Le 11 mars 2011 survenait le drame de Fukushima.
Le fait que ce terrible accident survienne dans un pays technologiquement en pointe, ayant intégré dans ses probabilités la survenue régulière de séismes et évènements climatiques extrêmes, a réouvert le débat sur le nucléaire dans l’Hexagone. De la religion officielle du risque zéro nous sommes passés au débat entre partisans du « sortir du nucléaire » et partisans du « on peut -à coup de milliards d’euros- renforcer la sécurité du parc actuel de réacteurs nucléaires ».

Se mobiliser !
 
Pour peser sur ce choix, en plein coeur du débat présidentiel et à un an jour pour jour de la catastrophe de Fukushima, des mobilisations seront organisées un peu partout ce dimanche 11 mars, dont une chaîne humaine gigantesque -230 kilomètres !- qui reliera Lyon à Avignon, dans la région la plus nucléarisée d’Europe. A Bayonne aussi, une chaîne humaine exigera la sortie du nucléaire.

Tout au long de cette année qui vient de s’écouler, nous avons beaucoup entendu parler en Pays Basque nord de la centrale de Fessenheim : même parmi les partisans de la poursuite du nucléaire, nombreux sont ceux qui demandent la fermeture immédiate de cette centrale, la plus ancienne de France encore en exploitation, mise en service en 1977-78 et donc construite selon des standards aujourd’hui obsolètes (à l’époque, la durée de vie d’une centrale était prévue pour 30 ans). François Hollande lui-même s’est déclaré favorable à la fermeture de Fessenheim en cas de victoire aux prochaines élections.

Et Garoña ?
 
Tout comme le nuage radioactif de Tchernobyl, il semblerait que la notion de risque s’arrête également aux frontières françaises. Car si d’Hendaye à Bayonne, nous entendons régulièrement parler de la centrale de Fessenheim, située à plus de 1000 kilomètres d’Iparralde, beaucoup plus rares sont les occasions d’évoquer celle de Garoña.

A quelques kilomètres du Pays Basque, à moins de 200 kilomètres d’Hendaye, la centrale nucléaire de Santa María de Garoña a été construite entre 1966 et 1970, année de sa mise en service ! Elle est donc beaucoup plus ancienne que celle de Fessenheim, antérieure à l’accident nucléaire de Three Mile Island (et aux progrés faits depuis en matière de construction et de sécurisation).
C’est la plus vieille centrale nucléaire d’Espagne encore en activité et le gouvernement PP essaie de prolonger son existence jusqu’en 2019, malgré son caractère totalement dépassé, une longue série d’incidents de plus en plus fréquents et la demande officielle du parlement basque de sa fermeture définitive votée le 12 juin 2009 !

Chaîne humaine à Bayonne ce dimanche 11 mars à 11H30 !
 
Celles et ceux qui ne croient pas que les frontières administratives aient le pouvoir d’arrêter les nuages radioactifs participeront à la chaîne humaine de Bayonne, ce dimanche 11 mars à 11H30 (à la place Paul-Bert) pour commémorer le drame de Fukushima, exiger la sortie du nucléaire et la fermeture immédiate de la centrale de Garõna.
Nous voulons entamer aujourd’hui la sortie du nucléaire ET des énergies fossiles ! Nous revendiquerons un modèle énergétique décentralisé, fortement créateur d’emplois répartis sur tout le territoire, privilégiant les politiques d’économies d’énergies (isolation thermique des bâtiments, transports collectifs, transition vers une agriculture paysanne et durable…), l’efficience énergétique et le développement des énergies renouvelables. Le scénario Negawatt démontre que ce modèle existe et qu’il ne s’agit que d’une question de choix politique, de modèle de société. A nous de marteler dés aujourd’hui notre préférence pour cette voie là !

Guillaume Alves de Puga, Bayonne ; Bernard Capelier, Saint Jean de Luz ; Régine Elosegi-Blanc, Hasparren ; Paule Etchelecou, Bidart ; Annie Lapègue, Mouguerre ; Charlie Urrutiaguer, Anglet