Bizi !

Stop aux subventions à la pollution !

  L’Etat continue de subventionner les industries et activités nocives pour l’environnement. Chaque année, ce sont plus de 20 milliards qui sont ainsi accordés aux secteurs responsables de la dégradation de la biodiversité et des changements climatiques.

Le 27 juin, une coalition d’organisations de la société civile lance l’appel STOP AUX SUBVENTIONS A LA POLLUTION dans lequel elles exigent la fin de ces privilèges contre-nature. Bizi ! est partenaire de cette campagne.

Nous appelons tout le monde à se joindre au mouvement pour que le gouvernement coupe dans ces niches grises dès la loi de finance rectificative, prévue pour ce mois de juillet.

 Signez cet appel et envoyez-le à tous vos contacts pour que le gouvernement mette fin à ces milliards d’euros offerts aux activités polluantes.

www.stopsubventionspollution.fr

Lire la suite ici

Stop aux subventions contre-nature !

 

  A la veille du collectif budgétaire et à quelques semaines de la présentation de la loi de finance 2013, une trentaine d’associations et de nombreux économistes appellent à la suppression des niches fiscales nuisibles à l’environnement et à une profonde réforme de la fiscalité française.  Bizi ! est partenaire de cette campagne.

En finir avec le principe contre-nature du « pollueur-payé » !

  C’est à la limite de l’entendement et pourtant cette pratique a la peau dure.

En 2012, malgré les crises écologiques et économiques, la France continue de subventionner ou d’exonérer de taxes certains secteurs et activités qui participent directement à la destruction de l’environnement et aux changements climatiques.

Entre autres exemples, c’est le cas dans l’aviation, où le kérosène utilisé est totalement exonéré de taxes, ou bien pour les raffineries qui se voient offrir la taxe sur l’énergie.

Cette absurdité fiscale se chiffre chaque année à près de 20 milliards d’euros pour les seuls secteurs de l’énergie fossile et grimpe jusqu’à 33 milliards [1] si l’on compte les subventions directes aux activités dommageables à l’environnement (destructions, artificialisations, perte de biodiversité etc).

Dans le même temps, le climat ne cesse de se dérégler, et la biodiversité continue de s’étioler gravement.

On ne peut pas prétendre lutter contre le changement climatique lorsque l’on subventionne grassement les secteurs qui en sont la cause !

Dès juillet, le nouveau gouvernement procédera au vote du budget de la France, où figureront les dépenses et recettes à venir. C’est une occasion formidable pour décider la suppression immédiate de ces « niches fiscales grises » qui creusent les déficits et nuisent à l’environnement. Alors candidat, François Hollande promettait « d’évaluer toutes les dispositions fiscales sous un angle environnemental pour proposer une loi de finance vraiment durable. »[2]

Signez cet appel et envoyez-le à tous vos contacts pour que le gouvernement joigne la parole aux actes et mette fin à ces milliards d’euros offerts aux activités polluantes.

www.stopsubventionspollution.fr

[1] Rapport Les aides publiques dommageables à la biodiversité de Guillaume Sainteny du Centre d’analyse stratégique (2011) ;
[2] Discours au congrès France Nature Environnement, janvier 2012.